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Traités de «traîtres», les Chagossiens montent au créneau

13 août 2014, 20:14

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Traités de «traîtres», les Chagossiens montent au créneau

«Anil Gayan a blessé la communauté chagossienne», a affirmé Olivier Bancoult face à la presse, ce mercredi 13 août. Le leader du Groupe Réfugiés Chagos réagissait suite aux  propos tenus par l’ancien ministre des Affaires étrangères sur les ondes d’une radio privée, lundi dernier. «Nous ne sommes pas des traîtres», a-t-il soutenu.

 

Olivier Bancoult a également réfuté les allégations d’Anil Gayan selon lesquelles, en arrivant aux Chagos, il aurait brandi un drapeau britannique. «Je n’ai pas l’intention de le faire d’ailleurs», a-t-il indiqué tout en précisant qu’il était, en fait, muni d’un drapeau du groupe.

 

Le leader du Groupe Réfugiés Chagos devait aussi faire ressortir que malgré leur passeport britannique, les Chagossiens n’ont pas renoncé à leur citoyenneté mauricienne. Il souligne que les Chagossiens possèdent une carte d’identité mauricienne et qu’ils participent aux élections générales, municipales et villageoises.

 

Revenant sur la rencontre entre Navin Ramgoolam et Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, le leader du Groupe Réfugiés Chagos déplore que le retour des Chagossiens dans leur pays natal n’ait pas été abordé. Olivier Bancoult déclare que la revendication des Chagossiens reste la même, soit «pouvoir vivre librement sur la terre où on a pris naissance».

 

Il devait aussi réitérer son appel aux autorités pour que le groupe soit partie prenante des discussions concernant les Chagos.

 

> «Est-ce qu’on fait une erreur en demandant à participer» aux discussions sur les Chagos?» se demande Olivier Bancoult.