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Transfusion sanguine: les institutions veulent calmer le jeu

9 août 2014, 09:58

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Transfusion sanguine: les institutions veulent calmer le jeu
 La polémique enfle autour de l’adolescent souffrant de thalassémie qui aurait récemment appris sa séropositivité. Pour éviter toute psychose, les différentes institutions concernées tentent de calmer le jeu.
 
 À commencer par le ministre de la Santé par intérim, Abu Kasenally. Il assure que ce n’est pas à cause d’une transfusion sanguine que l’adolescent aurait contracté le VIH Sida.
 
Du côté de PILS (Prévention Information Lutte contre le Sida), les responsables expliquent que depuis que le premier cas de VIH a été identifié à Maurice en 1987, «le pays n’a enregistré aucun cas avéré de transmission par transfusion sanguine».
 
 Ils ajoutent qu’il n’y a que trois modes de transmission du VIH: à travers une relation sexuelle non protégée, une exposition au sang contaminé et la transmission de la mère à l’enfant. «Nous sommes sûrs que la Banque du sang n’a fait aucune erreur car elle est bien équipée. Elle est certifiée ISO et suit attentivement le protocole. La banque dispose d’un système informatisé et d’un personnel qualifié et suit les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé en matière de traitements liés au sang, de transfusion sanguine et de tests systématiques du sang», souligne Caroline Assy, la chargée de communication du collectif.
 

 PILS offre son soutien à la famille

 
 Les animateurs de PILS expliquent avoir rencontré les parents de l’adolescent et annoncent qu’ils offriront le soutien nécessaire à l’enfant en matière d’éducation thérapeutique et psychologique.
 
Selon les chiffres communiqués par la Banque du sang, en 2011, à la suite des tests, 18 donneurs ont été testés positifs, en 2012, 21 et entre janvier et juin 2013, il y a eu 13 cas. Anouchka Saddul, Communication and Partnership Officer du National Aids Secretariat, indique que cet organisme a enregistré seulement deux cas de VIH pour le mois de juin. «Selon les chiffres, deux cas de VIH ont été enregistrés chez les garçons âgés entre 15 et 19 ans en 2013 et 11 cas chez les filles.»  
 
Dès qu’il est testé positif, le patient est référé à la Aids Unit et le sang qu’il a donné est systématiquement détruit. «Si le sang est testé positif, il est rejeté et c’est la Aids Unit qui prend en charge le patient», précise un responsable de ce service.