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Pravind Jugnauth sur le MMM et le PTr: «Zot pe frekante»

26 juillet 2014, 15:10

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Pravind Jugnauth sur le MMM et le PTr: «Zot pe frekante»

Navin Ramgoolam et Paul Bérenger sont «complices» d’avoir bâillonné l’opposition et d’empêcher le débat démocratique. C’est ce qu’a soutenu Pravind Jugnauth, ce samedi 26 juillet, lors de la conférence de presse du MSM. Le leader orange estime, entre autres, que les deux dirigeants politiques ont un «agenda commun» et ne servent que «leurs ambitions personnelles» et non celles du pays.

 

«Le leader de l’opposition est heureux et amoureux. Zot pe frekante, fer galan», a-t-il affirmé. Avant de déplorer que cette année, le Parlement ne s’est réuni qu’à cinq reprises. «C’est un véritable scandale», s’est-il exclamé.

 

Le patron du MSM a vivement critiqué le gouvernement par rapport au projet de métro léger, estimant qu’on «hypothèque le pays». D’après ses dires, la Singapore Corporation Enterprise n’est pas compétente à ce sujet, car elle a fait appel à une compagnie australienne pour la seconder.

 

Par ailleurs, il s’est indigné du fait que l’une des compagnies de construction intéressées par le projet, la China State Construction Engineering Company, ait été écartée car elle «est sur la liste noire de la Banque mondiale». Cependant, Pravind Jugnauth a rappelé que le gouvernement a fait appel à elle pour la construction du nouveau terminal aéroportuaire, entamée en 2009.Le leader du MSM a également abordé la question du coût du projet : «de 15 milliards, les chiffres sont passés à 22 milliards en seulement deux ans».

 

Les problèmes du Mauritius Turf Club (MTC) ont aussi été longuement commentés par le député orange. La commission d’enquête mise en place par le bureau du Premier ministre ne servira à rien, selon ses dires. «Il n’y aura pas de vraie enquête», s’est-il exclamé.

 

Pravind Jugnauth a aussi parlé de «Mafia Turf Club» et de «mafia travailliste». Soulignant qu’il s’est heurté à un mur lorsqu’il a tenté de «mettre de l’ordre» dans la Gambling Regulatory Authority  quand il était ministre des Finances. Cet organisme, qui «est supposé veiller au bon déroulement des paris hippiques», est dirigé selon lui par des travaillistes.