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Politique: quand l’opposition tire sur… l’opposition

6 juillet 2014, 08:36

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Politique: quand l’opposition tire sur… l’opposition

«On ne peut pas vouloir se marier et rester célibataire en même temps», a affirmé hier, samedi 5 juillet le leader du MSM, Pravind Jugnauth. Il faisait notamment référence à Paul Bérenger qui, affirme-t-il, n’a pas le «droit moral» d’exercer en tant que leader de l’opposition. Cela car, selon lui, le leader du MMM, était trop pro-Ramgoolam lors des débats sur le mini-amendement constitutionnel. Et s’est même attaqué au MSM et au PMSD. Il a ainsi réclamé la démission du leader des Mauves.

 

 

> Pravind Jugnauth critiquant l’attitude de Paul Bérenger vis-à-vis
des partis d’opposition lors de son point de presse hier.

 

Paul Bérenger a, lui, estimé que les allégations faites par Pravind Jugnauth à l’encontre de la commission électorale sont «inacceptables», car celui-ci aurait remis en cause la crédibilité de la commission. «Le Speaker a demandé à ce qu’il retire ses propos mais les propos les plus graves n’ont pas été sanctionnés», a-t-il dit.

 

Mais pour Pravind Jugnauth, «il est pour le moins surprenant que Bérenger ait choisi d’adresser deux points d’ordre à l’intention des deux membres de l’opposition, soit à Xavier-Luc Duval et à moi, alors que le Premier ministre – qui est l’auteur du projet de loi – n’a rien eu à dire sur nos interventions».

 

D’autre part, Paul Bérenger s’est aussi attaqué au PMSD, notamment sa position  «honteuse», Xavier Duval n’ayant pas révélé dans son discours si le parti voterait en faveur de l’amendement ou pas.

 

D’un autre côté, Ivan Collendavelloo s’est aussi montré très critique envers Paul Bérenger. Selon lui, le leader de l’opposition a fait preuve de mépris envers le peuple. «C’est inacceptable que la Constitution soit suspendue pour une provision devant être utilisée une seule fois. Il aurait fallu un temps de réflexion et de débat», relève-t-il. 

 

 

> Ivan Collendavelloo déplore la manière dont
l’amendement constitutionnel est présenté au Parlement.

 

Mais pour Paul Bérenger, la position d’Ivan Collendavelloo est «infecte», affirmant par la même occasion avoir «honte» que ce dernier soit issu des rangs du MMM.