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Enquête sur les employés de la TEC: Mohamed rabroue Bakhshi

27 juin 2014, 09:00

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Enquête sur les employés de la TEC: Mohamed rabroue Bakhshi

Le directeur de la Tertiary Education Commission (TEC) doit cesser de mener des enquêtes sur les officiels de cet organisme à leur insu. C’est ce que lui a ordonné le ministre du Travail Shakeel Mohamed, hier, jeudi 26 juin à l’issue d’une réunion avec cinq officiels. Ces derniers avaient porté plainte contre l’Indien Ashok Kumar Bakhshi, l’accusant de harcèlement. Ce dernier a reconnu avoir enquêté sur eux.

 

«Je ne suis pas là pour blâmer, mais il faut que les choses se fassent dans le respect de la loi, explique Shakeel Mohamed, contacté par l’express hier, jeudi 26 juin. J’ai dit à Bakhshi que nous ne sommes pas en Inde.»

 

Des sources proches des milieux du régulateur de l’enseignement supérieur indiquent que c’est à travers les caméras de surveillance, entre autres, que cette enquête se faisait. «La justice naturelle veut que, quand on fait une enquête et qu’on pose des questions, la moindre des choses est de dire aux personnes concernées que leurs propos peuvent être utilisés contre elles», poursuit le ministre. Avant de préciser que les enquêtes discrètes ne sont pas illégales en soi. «Ce qui est illégal, c’est d’utiliser les réponses obtenues de manière anodine à des fins d’enquête.»

 

Ce type d’enquêtes devrait, en fait, être la responsabilité du directeur des ressources humaines, un poste vacant à la TEC. Ashok Kumar Bakhshi a pris l’engagement de le remplir, selon Shakeel Mohamed, ainsi que celui de Quality Controller, afin de «mieux définir les responsabilités de chacun».

 

C’est auprès du board de la TEC que cette demande doit être formulée. «Je vais rencontrer le président du conseil d’administration», révèle Shakeel Mohamed. Quant à la direction de la TEC, le ministère du Travail compte lui donner un délai pour mettre à exécution ce qui a été convenu avant d’envisager d’autres actions.