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Sa femme brûlée vive: Rajesh Nobin libéré après deux mois

26 juin 2014, 17:39

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Sa femme brûlée vive: Rajesh Nobin libéré après deux mois

Il aurait aspergé son épouse avec de l’alcool dénaturé avant de craquer une allumette. Ce fait divers remonte à mars dernier à Bain-des-Dames. Depuis, Rajesh Sharma Nobin avait été incarcéré, sa femme, Nalini étant décédée moins d’un mois après cet incident.  Hier, la Bail and Remand Court lui a octroyé la liberté contre une caution de Rs 100 000, qu’il pourra payer en liquide ou sous forme de titres de propriété. L’homme a aussi signé une reconnaissance de dettes de Rs 1 million.

 

Avant de succomber, Nalini Nobin avait déclaré à la police que c’est son mari qui avait mis le feu à ses vêtements alors que les deux filles du couple soutenaient leur père, affirmant haut et fort que ce dernier est innocent.

 

Les parents de la victime, Sila Devi et Mahesh Sonea,
en quête de justice pour leur fille. 

 

Mahesh Sonea, le père de Nalini, reste, lui convaincu que sa fille a été victime d’un acte malveillant de la part de son époux. «Elle nous a confié qu’elle faisait cuire des nouilles lorsque son mari a allumé un bout de papier avec la gazinière. Puis, en une fraction de seconde, il lui a jeté de l’alcool au visage lorsqu’elle s’est retournée et lui a lancé le bout de papier en feu. C’est ce qu’elle a aussi déclaré aux policiers», confie le père.

 

Ce dernier s’était dit d’autant plus révolté car les filles de Nalini Nobin ne cessaient de défendre leur père. Elles ont même été jusqu’à l’accuser de suicide, pour vouloir ensuite jeter le blâme sur leur père. «Ma mère a inventé cette histoire d’agression. Elle demandait toujours à mon père de mettre les biens de la famille à son nom au cas contraire elle l’accuserait de quelque chose», avait d’ailleurs déclaré Nishta, 21 ans, l’aînée du couple, approuvée par sa cadette âgée de 13 ans, juste après le drame. 

 

Maispour Mahesh Sonea, il s’agissait-là d’une histoire montée de toutes pièces. «Ma femme était sur place quand le drame s’est produit. Et la fille cadette de ma fille n’était pas à la maison à ce moment-là. Tout cela est arrivé parce que ma fille voulait divorcer et réclamait à son mari la moitié de leurs biens. Mais mon gendre ne l’entendait pas de cette oreille, du moins concernant le partage égal des biens. Ma fille est morte pour cette raison», avait-il alors expliqué. 

 

Où se situe la vérité ? «Elle finira par éclater», lâche Mahesh Sonea, confiant. Nalini Nobin, elle, avait fêté ses 42 ans sur son lit d’hôpital. Pour finalement, pousser son dernier soupir deux jours plus tard.