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Jenny MacKay: Little tears, no regrets

23 juin 2014, 09:48

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Jenny MacKay: Little tears, no regrets

Pendant qu’elle parlait, les convives attablés au Domaine Anna n’entendaient pas tout. La faute à une sonorisation défaillante. Pourtant, samedi soir, à Flic-en-Flac, Jenny MacKay, absente pendant 15 ans de la scène locale, a dit toute l’émotion de ses retrouvailles avec ses vieux complices et le public.

 

Par contre, quand elle chantait, la puissance toujours conséquente de la voix de Jenny Mackay se chargeait du reste. Avec Natural woman, standard d’Aretha Franklin, en ouverture, l’interprète annonçait déjà la couleur. De la soul envoûtante après une première partie de variétés françaises, à certains moments plus piano bar – par moments tristounet – que cabaret.

 

Nature, Jenny Mac-Kay l’a été avec ses larmes. Mais surtout lors des duos avec des chanteurs qui l’ont vu débuter, avec qui elle a voyagé, galéré, vécu. L’organe majeur d’Eddy Fok Shan, le ton à la Armstrong de Karl Allet et les accents italiano de Benoit Carré, avec qui elle a repris I belong to you, le duo d’Eros Ramazotti et Anastasia. Un répertoire aux cordes sensibles qui a fait vibrer les nôtres. Un répertoire frais, où l’on a entendu Duffy, Amy Winehouse et l’inratable All of me de John Legend.

 

Les copines n’ont pas manqué. Avec les soeurs Clarisse, Dominique, Véronique et Annick, Jenny MacKay a réveillé la conga effrénée qui faisait les beaux soirs du Sam’s Disco. Enseigne magique du nitelife du temps passé. Histoire de se rappeler que Jenny MacKay a beaucoup roulé sa bosse, en France, en Australie, à Dubayy où elle vit aujourd’hui.

 

On n’aura pas vu le temps passer samedi soir. No tears, no regrets et c’était déjà une fin en apothéose, avec un coffre qui donne tout ce qu’il a. Les copains d’abord, et les jeunes ensuite. Jenny MacKay a su prendre par la main sa filleule Anastasia Duval et Mégane Carré. En ayant l’élégance de laisser s’exprimer ces jeunes pousses sans les piétiner de sa longue expérience, vocalement parlant.