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Enfants violentés: «totalement inacceptable», s’écrie Ramgoolam
16 juin 2014, 18:30
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Enfants violentés: «totalement inacceptable», s’écrie Ramgoolam
«C’est totalement inacceptable qu’il y ait 531 enfants victimes de violence chaque mois. On juge un pays par la façon dont il traite ses enfants.» Navin Ramgoolam a fait une sortie en règle contre les adultes qui usent de violence à l’égard des enfants, ce lundi 16 juin.
Le Premier ministre participait, aux côtés de la ministre de l’Egalité des genres et du Développement des enfants, Mireille Martin, au lancement du Child Protection Register (CPR), au MGI, à Moka. Il s’agit d’un système informatique qui permettra un meilleur suivi des enfants pris en charge par la Child Development Unit. Ce projet a coûté environ Rs 3 millions.
«Actuellement, cela se fait manuellement et sur papier. Cela prend du temps, surtout quand il faut chercher l’historique des cas. Avec le CPR, cela deviendra plus facile et rapide», a indiqué Mireille Martin. Et d’ajouter que plus de 5 000 cas d’enfants abandonnés et négligés sont enregistrés chaque année.
Elaborer une stratégie nationale pour les enfants
La CPR, a ajouté la ministre, est «une avancée pour notre pays, car après l’Afrique du Sud, l’île Maurice est le deuxième pays à avoir ce système». Elle rappelle que le gouvernement compter élaborer sous peu une stratégie nationale pour les enfants, mais aussi faire voter un Children’s Bill.
«Sommes-nous surpris par les crimes atroces dans notre société ?» s’est interrogé le Premier ministre. Il a cité, à ce propos, les conclusions d’une étude menée par l’ONG Gender Links qui démontre qu’un enfant qui grandit dans une atmosphère de violence considère ce comportement comme étant «normal». Selon l’ONG, a expliqué Navin Ramgoolam, ces enfants auront eux-mêmes recours à la violence à l’avenir.
Lors du lancement du CPR, qui coïncide avec la Journée de l’enfant africain, le chef du gouvernement a aussi fait ressortir que l’île Maurice est classée premier pays d’Afrique où les droits de l’enfant sont respectés. «C’est l’occasion de réfléchir à comment apporter notre contribution pour éliminer la violence contre les enfants», a-t-il souligné.
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