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Italie: "Contrôler le milieu sera la clé" pour Prandelli

14 juin 2014, 14:21

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Italie: "Contrôler le milieu sera la clé" pour Prandelli

"Contrôler le milieu sera la clé", a prédit vendredi "l'optimiste" entraîneur de l'Italie Cesare Prandelli à la veille de son premier match du Mondial-2014 contre l'Angleterre à Manaus (00h00 françaises).

 

Que pensez-vous finalement du très critiqué terrain de Manaus et des conditions climatiques?

"On m'avait décrit un terrain en très mauvaises conditions mais en fait il est très bien. Il n'est pas exceptionnel mais il est bon. Ma première impression, c'est que l'on a finalement les conditions auxquelles l'on s'attendait. Donc nous sommes prêts".

 

Comment comptez-vous vous y prendre pour contenir l'Angleterre?

"Je ne vais pas vous donner de détails, ce n'est pas mon genre. Je n'aime pas parler de l'adversaire mais ils ont de la personnalité, ils sont forts psychologiquement, ils courent bien, ils sont rapides et récemment j'ai vu des joueurs avec des qualités techniques et de la créativité. Les attaquants sont particulièrement capables d'exploiter les espaces donc il faudra un marquage vigilant. Contrôler le milieu sera la clé".

 

Vos joueurs d'expérience ont-ils un rôle vital pour un tel match?

"Les joueurs qui ont de l'expérience en Mondial peuvent la transmettre et aider les plus jeunes à avoir la bonne approche. Mais les joueurs doivent surtout jouer sur leur propre valeur. On veut gagner et on pense pouvoir le faire mais on sait que l'on va devoir se battre et souffrir. On s'y est préparé, on n'a pas peur. On a travaillé très bien, très dur, avec précision et on n'a laissé aucune chance au hasard. On est optimiste. On va voir une équipe qui a travaillé sérieusement et sait quoi faire sur le terrain".

 

L'histoire vous sourit souvent contre l'Angleterre. C'est une motivation particulière?

"Quand vous êtes au Mondial, l'histoire ne compte pas. On a gagné aux penalties en 2012 mais demain ce sera une équipe différente, qui a changé pas mal de choses, de système, de joueurs. Rappelons-nous des bonnes choses que l'on a faites dans le passé mais aussi que l'on va affronter un nouvel adversaire. Ils sont très organisés et ne comptent pas seulement sur leurs capacités physiques, mais aussi sur leur technique".

 

Quand vous dites de Pirlo qu'il a typiquement l'état d'esprit italien, qu'entendez-vous par là?

"J'ai écrit qu'il est l'incarnation de cet esprit car quand quelqu'un qui a plus de 100 sélections montre autant d'enthousiasme qu'au premier jour, il incarne ça. C'est un symbole, un exemple pour tout le monde.

 

Qu'attendez-vous de votre équipe?

"Ce que je veux voir, c'est une équipe capable de penser pendant 90 minutes et de rester dans le match quoi qu'il se produise. L'histoire a montré que les accidents qui surviennent peuvent changer le cours d'une rencontre".

 

L'humiliation de l'Espagne traduit-elle une fin de cycle?

"Si Silva met le but du 2-0, on dirait autre chose. C'est le football. Les équipes excellentes sont capables de souffrir puis renverser le match".