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Licenciement «arbitraire»: Mohamed convoque la direction du collège Aleemiah

11 juin 2014, 18:31

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Licenciement «arbitraire»: Mohamed convoque la direction du collège Aleemiah

Il se dit «choqué». Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, s’exprimait au sujet de Tanzilah Nunkoo, une enseignante du collège Aleemiah qui a été licenciée en avril alors qu’elle était à l’étranger pour suivre un traitement contre le cancer du sein.

 

 

Le management devait initialement rencontrer l’enseignante le 18 juin. Mais, selon le ministre, «cette affaire nécessite une intervention rapide». Il a alors proposé un rendez-vous entre les deux parties en sa présence aujourd’hui, mercredi 11 juin.

 

Toutefois le management n’a pu accepter le rendez-vous fixé par Shakeel Mohamed aujourd’hui. «Son avocat n’était pas disponible. Je le conçois. Mais il a été dans l’impossibilité de me donner une date pour une rencontre cette semaine.» Il a donc demandé à ses officiers d’envoyer un «Summons» au management du collège Aleemiah. «Il est donc obligé de se présenter demain. Au cas contraire, il sera poursuivi», explique Shakeel Mohamed.

 

Demain, le recteur du collège, accompagné de son avocat, devrait donc rencontrer le ministre et la plaignante pour expliquer le licenciement en question. Par ailleurs, le management devra aussi expliquer pourquoi il n’a pas pris en considération les certificats médicaux qui lui ont été remis. «Moi je vais mettre tout mon poids pour que cette personne trouve justice. Je souhaiterais qu’elle soit réintégrée, mais encore faut-il qu’elle le veuille après sa récente mésaventure», déclare Shakeel Mohamed.

 

«Licenciée sans raison»

 

Tanzilah Nunkoo affirme ne pas comprendre le motif de son renvoi. Elle s’est rendue au Pakistan sur ordre de son médecin pour suivre un traitement contre le cancer du sein. Sur demande de la direction, elle lui a envoyé ses certificats médicaux.

 

Toutefois, le 23 avril, alors qu’elle se trouvait au Pakistan, son époux a reçu une lettre du collège l'informant que son épouse devait reprendre le travail le jeudi 24 avril. Au cas contraire, est-il indiqué dans la lettre, son «poste sera déclaré vacant». Elle aurait alors faxé d’autres certificats médicaux, et aurait repris le travail le lundi 28 avril.

 

Mais, à sa grande surprise, on lui aurait refusé l’accès à l’école. «J’ai appris que j’ai été licenciée sans raison», déplore-t-elle. L’express a sollicité une déclaration de la part de la direction de l’école, mais le manager n’a pas souhaité s'exprimer. «Cette affaire a été rapportée au ministère du Travail. Je suis mal placé pour faire des commentaires», dit-il.