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Grève de Gandhi: le mouvement de protestation s’accentue
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Grève de Gandhi: le mouvement de protestation s’accentue
L’Etat ne respecte pas la procédure pour démarrer le processus de négociations. Fort de cet argument, Mustapha Mohamed, connu comme Gandhi, affirme qu’il ne mettra pas un terme à sa grève de la faim au Jardin de la Compagnie. Ce dernier était à son 23e jour de grève et hier, samedi 7 juin, il a été rejoint par quatre autres pêcheurs.
> Gandhi expliquant pourquoi il mène ce combat…
Hier, pourtant des membres du gouvernement sont venus voir le grèviste, explique Jeff Lingaya, porte-parole du Komité soutyin pou bann Marin Pésér an Grév. «Nous avons fini d’écrire notre lettre pour que les négociations commencent. Toutefois, nous ne sommes pas d’accord avec la manière de faire. L’attaché de presse de Jim Seetaram s’est rendu au jardin de la compagnie le samedi 7 juin. Il n’avait pas en sa possession le tampon officiel pour accuser la réception de notre lettre», soutient-il.
Les protestataires comptent ainsi attendre jusqu’à lundi 9 juin pour remettre leur lettre au premier ministre. Leurs revendications : que l’Etat vienne en aide aux 250 familles de pêcheurs qui se retrouvent sans emploi et que les autorités fournissent une compensation pour que ces familles puissent survivre.
Entre-temps, la grève s’intensifie. Le comité de soutien dit attendre plus de grévistes mardi 10 juin. «Nous avons pris contact avec les pêcheurs de banc de différentes régions, dont Grand-Baie, Baie Du Tombeau, Quatre-Cocos et Roche-bois pour les informer pour qu’ils peuvent venir rencontrer les grévistes au jardin de la compagnie», explique Jeff Lingaya. Et de souligner qu’il s’attend à qu’il y ait davantage de grévistes dans les jours à venir.
> Jeff Lingaya soutient que d’autres grévistes se joindront au mouvement de protestation de Gandhi cette semaine.
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