Publicité

Barack Obama s'emploie à rassurer ses alliés d'Europe de l'Est

4 juin 2014, 07:54

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Barack Obama s'emploie à rassurer ses alliés d'Europe de l'Est

Barack Obama a promis mardi de renforcer le soutien militaire des Etats-Unis aux pays membres de l'Otan en Europe de l'Est qui craignent d'être les prochains dans la ligne de mire de la Russie après son intervention en Ukraine.

 

Critiqué à Washington pour son manque de fermeté supposé sur la scène internationale, Barack Obama a dévoilé un projet appelé "European Reassurance Initiative" pour épauler et entraîner les forces armées des Etats de l'Otan frontaliers de la Russie, moyennant un investissement d'un milliard de dollars (735 millions d'euros).

 

La Maison blanche a aussi fait savoir qu'elle allait revoir la question d'un déploiement permanent de troupes en Europe à la lumière de la crise ukrainienne. La Pologne et certains de ses voisins auraient souhaité que le président aille plus loin et promette clairement de mettre des troupes sur le terrain.

 

Stationner des troupes de façon permanente en Europe de l'Est risque de faire tiquer les membres de l'Otan en Europe de l'Ouest en raison du coût. En outre, un déploiement d'ampleur pourrait susciter des mesures de réciprocité de la part de Moscou avec à la clé un risque de course aux armements.

 

Juste après son arrivée à l'aéroport Okecie de Varsovie pour une tournée de quatre jours en Europe, Barack Obama a donné le ton en se rendant dans un hangar à avions pour y passer en revue les avions de chasse américains en Pologne dans le cadre d'un programme conjoint avec l'armée de l'air polonaise.

 

"Nous devons être sûrs que la défense collective (...) soit forte, soit prête et soit correctement équipée", a-t-il ensuite déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le président polonais, Bronislaw Komorowski.

 

"Les Etats-Unis sont fiers de porter leur part dans la défense de l'alliance transatlantique", a dit Barack Obama après leurs discussions à Varsovie. "C'est la pierre angulaire de notre sécurité".