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Coup de feu à Petite-Rivière: «Nous vivons dans la peur»

23 mai 2014, 18:40

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Coup de feu à Petite-Rivière: «Nous vivons dans la peur»
Scène de panique chez une habitante de Chebel Road, Petite-Rivière, hier, jeudi 22 mai. Des officiers de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (ADSU) auraient soudainement fait irruption chez Marabelle Sagor, la belle-soeur du motocycliste blessé par un coup de feu tiré par un policier.
 
«Mes enfants ont été traumatisés, ma belle-sœur, qui est enceinte de sept mois, a eu un malaise et un de mes neveux a dû être transporté d’urgence à l’hôpital. Nous craignons pour notre sécurité», lance cette mère de famille. Les officiers de l’ADSU, poursuit-elle, étaient à la recherche d’un homme qui se trouvait avec son beau-frère sur une motocyclette quand ils ont été stoppés par une équipe de l’Emergency Response Service (ERS) à Petite-Rivière pour une fouille. Du gandia a été retrouvé en leur possession.
 
 Les deux hommes s’en seraient alors pris à l’un des policiers. Ce dernier, ripostant, aurait tiré un coup de feu. Le beau-frère de Marabelle Sagor a été touché. Il a été transporté à l’hôpital Dr. A.G Jeetoo, où il est toujours admis.
 
Mais, Marabelle Sagor dit ne pas comprendre pourquoi une armada d’officiers a débarqué chez elle hier. Elle allègue que ces derniers l’auraient même menacé.
 
Cette mère de famille dit être traumatisée. «J’ai peur de sortir dans la rue, j’ai peur pour mes enfants.» Avec d’autres membres de sa famille, elle s’est tournée vers la National Human Rights Commission. Ils devront s’y rendre à nouveau lundi prochain pour déposer des documents dûment remplis. Et ils comptent se rendre aux Casernes centrales pour faire une déposition.
 
Contacté, le service de presse de la police dit ne pas être au courant de cette affaire.