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Affaire MITD: la FCSOU réclame la démission de Bunwaree et Mohammed

18 mai 2014, 16:52

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Affaire MITD: la FCSOU réclame la démission de Bunwaree et Mohammed

Alors que les charges ont été rayées contre l’ex-enseignante Sudha Singh et la psychologue Pascale Baudet dans l’affaire MITD, la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU) s’intéresse au cas du syndicaliste Hemant Madhow. Ce dernier avait été suspendu en mai dernier pour avoir accordé une interview à la presse dans le sillage de cette affaire de pédophilie alléguée.

 

«Il n’y a aucune raison maintenant pour ne pas le réintégrer à son poste», a indiqué Narendranath Gopee, le président de la FCSOU, lors d’une conférence de presse, ce lundi 19 mai. Il a aussi réclamé la démission des ministres de l’Education et du Travail, Vasant Bunwaree et Shakeel Mohammed. Ces derniers, soutient Narendranath Gopee, le président de la fédération, n’ont «rien fait» dans le cas de Hemant Madhow.

 

Selon Narendranath Gopee, toutes les déclarations publiques de Hemant Madhow ont été faites en sa capacité de syndicaliste. «Or, on l’a sanctionné comme on le fait dans le cas d’un employé. Les syndicalistes sont concernés par l’Employment Relations Actet non par les règlements d’une institution», souligne-t-il. Il ajoute que la FCSOU a frappé aux portes de plusieurs institutions et a écrit au ministre du Travail, «mais il a fait le sourd d’oreille». Une correspondance a aussi été adressée au Bureau international du travail.

 

La FCSOU a alors décidé d’avoir recours à la Commission de conciliation et médiation(CCM). «Lors de la dernière session, le 18 septembre dernier, la FCSOU et le MITD sont parvenus à un accord verbal : Hemant Madhow allait pouvoir regagner son poste. Mais, le président du CCM n’a pas mis cet accord en écrit», déclare Narendranath Gopee. Et quand Hemant Madhow a voulu avoir recours à la CCM en son nom propre, le 20 décembre dernier, sa demande aurait été rejetée «sans avancer de raison, après trois mois alors que cela devait se faire en l’espace de 14 jours».

 

Le syndicat s’en est remis à l’Employment Relations Tribunal. «L’affaire devrait être entendue bientôt», dit Narendranath Gopee. En attendant, Hemant Madhow ne cache pas son amertume. «De nos jours, on se fait persécuter pour avoir dit la vérité», lâche-t-il. Il réclame, pour sa part, la démission de François de Grivel, Chairman du MITD.