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Les pompiers menacent de descendre à nouveau dans les rues

6 mai 2014, 14:28

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Les pompiers menacent de descendre à nouveau dans les rues

C’est la désillusion chez les pompiers. A l’issue de leur manifestation du 20 février dernier, le ministère de la Fonction publique leur avait, disent-ils, promis d’organiser une réunion pour remédier au manque de personnel et d’équipements, aux conditions «précaires» de travail, et à l’absence de communication avec l’administration.

 

Toutefois, «rien n’a été fait», a déclaré Radakrishna Sadien, membre de la Government Services Employees Association (GSEA), lors d’un point de presse ce mardi 6 mai. «Nous demandons au chef du service civil et au bureau du Premier ministre d’intervenir.» Au cas contraire, les pompiers menacent de descendre à nouveau dans les rues. «Et cette fois, nous comptons prendre des actions industrielles car nous ne pouvons continuer à tolérer cette attitude coloniale», indique Radakrishna Sadien.

 

40 postes vacants

 

En ce qu’il s’agit du manque de personnel, le syndicaliste souligne que «le service civil nous mène en bateau. Il y a 40 postes qui sont toujours vacants dans les différentes stations. Nous avons remplis les dossiers nécessaires, mais nous ne voyons pas arriver de nouvelles recrues».

 

Les conditions de travail laissent également encore à désirer, soutient Ashraf Buxoo, président du GSEA Fire Fighter Cadre. «Les pompiers attendent toujours leurs uniformes et certains dortoirs sont en mauvais état.» Et d’ajouter qu’à Rodrigues «des pompiers couchent par terre et ne disposent même pas des certains équipements pourtant essentiels, tels que le Breathing Aparatus».

 

Transfères «punitifs»

 

Ashraf Buxoo va plus loin et déclare que certains transferts seraient punitifs. «Nous souhaiterions qu’un membre du syndicat puisse assister aux réunions du Transfer Committeeafin de s’assurer de la transparence en ce qui concerne les décisions prises.»

 

Heures supplémentaires non rémunérées

 

D’autre part, selon Ashraf Buxoo les heures supplémentaires effectuées par les pompiers ne seraient pas rémunérées depuis deux.

 

Government Printing

 

Egalement présent lors de cette conférence de presse, le président de la GSEA Government Printing, Richard Laverdure, a, lui, dénoncé des problèmes de gestion, de relations industrielles et d’horaires. Et, dit-il, des «bouncers» feraient peur aux employés. «Ils ferment parfois les portes et nous empêchent d’entrer. C’est une violation de nos droits.» Il a envoyé une lettre au bureau du Premier ministre ce matin pour l’informer de la situation.