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On a testé… Le Surfers, aux Seychelles

4 mai 2014, 15:01

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On a testé… Le Surfers, aux Seychelles

«Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page »,a dit le philosophe saint Augustin. Ce que beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que chaque voyage est également un livre à lui seul. Dès lors, limiter l’expérience gastronomique à ce qu’offre l’hôtel où l’on séjourne revient aussi à n’en lire qu’une page. Pour les restaurants, il est vrai que le choix est plutôt limité à Mahé, l’île principale des Seychelles, surtout en dehors de Victoria, la plus petite capitale du monde. Il y a toutefois de vrais bijoux à découvrir pour les voyageurs qui ont le sens de l’aventure.

 

HEURE. Il est 13 heures et la vie est calme dans le sud de Mahé, la zone la plus authentique de l’île.

 

AMBIANCE. On avait l’impression d’être dans un décor de film en explorant les plages idylliques de Takamaka, la région où est produite la célèbre marque de rhum seychelloise, quand on a vu un palmier légèrement différent des autres. Sur le tronc, le mot « restaurant» se distinguait en lettres jaune soleil sur le fond vert et bleu du paysage. Une invitation à entrer que le promeneur peut difficilement décliner. Quelques mètres plus loin, nous découvrons le Surfers, situé sur la plage d’Anse-Parnel. A l’étage, une terrasse en bois offre une vue imprenable sur le lagon turquoise. Il y a également des tables installées directement sur le sable. Nous sommes en milieu de semaine et l’ambiance est plutôt calme. Quelques surfeurs locaux partagent les lieux avec des touristes. Mais pendant le week-end, de nombreux Seychellois viennent ici pour se détendre. Une clientèle haut de gamme fréquente également l’établissement. Le mannequin sud-africain Geneviève Morton est d’ailleurs venu récemment pour une séance de photos.

 

SERVICE. Les clients qui aiment le luxe absolu seront déçus. Ceux qui préfèrent la convivialité y trouveront leur compte. L’équipe du Surfers est en effet très amicale. Quant à Marlene Young, la propriétaire, elle se fait un plaisir de raconter l’histoire du restaurant. Epouse d’un pilote d’Air Seychelles, elle a passé sa vie à rêver du jour où elle ouvrirait son propre établissement. Les Young ont considéré qu’Anse-Parnel serait l’endroit idéal pour ce projet. C’est une plage populaire auprès des surfeurs et des beach bummers affamés. Un plus : les clients qui ont de la chance peuvent voir apparaître des bébés tortues de mer dans le sable, étant donné qu’Anse-Parnel est un site de nidification. Quand des œufs de tortue éclosent, l’équipe du Surfers éteint les lumières du restaurant et aide les petits à trouver leur chemin vers la mer.

 

LE REPAS. Le menu est varié. Il y a une sélection de viandes cuisinées à l’européenne, des currys traditionnels et des pizzas. Le point fort du Surfers, cependant, c’est le poisson grillé. Tous les jours, la cuisine reçoit du poisson frais directement du bateau de pêche. De plus, les ourites sont pêchées dans le lagon devant le restaurant. Le repas idéal commence donc par une salade de fruits de mer. En plat principal, nous opterons pour un vivaneau qui, servi avec du riz, s’avérera délicieusement juteux. Mauvaise nouvelle toutefois pour les gourmands: pas de desserts sauf si on compte les milk-shakes.

 

VALUE FOR MONEY. Le prix des plats principaux est compris entre 120 et 330 roupies seychelloises (entre 300 et 830 roupies mauriciennes). C’est très abordable pour un restaurant de plage dans un tel cadre aux Seychelles.

 

PROCHAINE VISITE. A l’occasion du prochain voyage de presse dans l’archipel, sans doute.