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Affaire Dhooharika : la Commonwealth Law Association salue la décision des Law Lords

18 avril 2014, 20:13

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Affaire Dhooharika : la Commonwealth Law Association salue la décision des Law Lords
«Archaic offense». Ce sont les termes utilisés par la Commonwealth Law Association (CLA) dans un communiqué émis mercredi 16 avril pour décrire l’article du code pénal mauricien sous lequel a été condamné Dharmanand Dhooharika, rédacteur en chef de Samedi Plus, par la Cour suprême mauricienne. L’association a salué de vive la décision du Conseil privé de la Reine d’annuler la condamnation du journaliste à trois mois de prison.
 
Qualifiant la sentence d’ «importante avancée pour la liberté d’expression dans le Commonwealth», la CLA a rappelé que l’Angleterre et le pays de Galles ont aboli en 2013 le terme de loi «scandalising the court», qui permettait la poursuite de personnes faisant des allégations mensongères ou infondées contre le système judiciaire ou ceux qui le représentent. 
 
La CLA n’a pas manqué de citer le Lord Clarke, qui a affirmé en rendant la sentence que «les juges devraient hausser les épaules et passer à autre chose» lorsqu’ils sont confrontés à de telles accusations. «De nos jours, il n’y a pas de place pour une telle loi dans une société moderne et réfléchie, est-il indiqué dans le communiqué. Il y a d’autres moyens de faire face à de telles allégations aujourd’hui que d’envoyer un journaliste en prison.»