Oeuf, lapin, poule, cloche… Le chocolat a envahi les rayons des grandes surfaces et d’autres boutiques spécialisées. Et il y en a de toutes les formes et pour tous les goûts. S’il fait le bonheur des petits et grands en tout temps, la Pâques est un tremplin pour sa commercialisation. D’ailleurs, ceux qui évoluent dans le domaine ont fort à faire à cette époque.

Evelyne Ramdiane Gallien, directrice de Sweet Spot, et Nathalie Lebon, importatrice de chocolats, assurent que la commercialisation du chocolat est un secteur en pleine évolution. «En confiserie, il n’y a pas mieux que le chocolat», assure Evelyne Ramdiane Gallien.

Un avis que ne partage toutefois pas Ann Van Den Bergh, qui est à la tête de l’enseigne Van Ann. Elle explique que ses clients sont surtout des hôteliers et que depuis environ quatre ans, il y a une baisse dans la commercialisation des chocolats, cela étant dû à la conjecture actuelle.

«Avec la crise économique, les hôtels n’ont plus un budget aussi confortable», fait-elle ressortir. La Pâques est donc l’occasion pour les chocolatiers et autres revendeurs de renflouer les caisses.

«Ce sont chaque année les mêmes sujets qui reviennent. Chez nous, l’accent est surtout mis sur les emballages», explique Ann Van Den Bergh. Depuis l’année dernière, la chocolaterie confectionne sur place et propose un assortiment de boîtes pour emballer vos chocolats. «Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes», explique Ann Van Den Bergh, avant d’ajouter que «rien n’est impossible à concevoir». D’ailleurs, l’artisan chocolatier a cette année doublé sa production d’emballages.

«Cette fois-ci, nous avons confectionné plus de 5 000 boîtes, soit le double de notre production de l’année dernière», soutient-elle. Les commandes sont ouvertes autant aux individuels qu’aux entreprises.Les boîtes sont proposées avec un assortiment de un à six chocolats. Le choix est vôtre à condition toutefois de s’y prendre en avance.

Du côté de Sweet Spot, on fait la part belle au moulage. «Nous avons fait venir de nouveaux moules pour offrir un plus grand choix de modèles à nos clients», explique Evelyne Ramdiane Gallien. «Parmi les nouveautés, nous avons de gros sujets tels le lièvre assis sur ses pattes, ou encore le gros oeuf de Pâques. Et nous avons ausside petits moules pour confectionner des poussins sortant de leur oeuf», explique Evelyne Ramdiane Gallien, directrice de Sweet Spot. Les gros sujets font plus de 37 cm de haut et pèsent entre 500 et 700 g de chocolat tandis que les plus petits mesurent 8 cm.

Sobriété

Toutefois, la directrice de l’enseigne reconnaît que pour la Pâques, c’est indéniablement les oeufs qui remportent la palme. Pour ce qui de l’emballage, l’enseigne mise plutôt sur la sobriété avec des boîtes transparentes. «Elles se présentent bien et les chocolats y sont bien conservés»,avance Evelyne Ramdiane Gallien.

Au rayon des chocolats importés, une variété de marques est à prévoir. Nathalie Lebon explique avoir fait venir des chocolats de la Belgique, de Barcelone et de l’Allemagne, spécialement pour l’occasion. Si ces marques sont d’habitude disponibles en forme de tablettes ou de boîtes, pour la fête, la présentation diffère.

«Nous avons prévu des chocolats Merci, emballés dans une boîte en forme d’oeuf», explique Nathalie Lebon. Des chocolats Valor, Guylain, Amattler ou encore Cafetasse se retrouveront également sur les rayons. Nathalie Lebon fait ressortir que c’estla marque Valor qui a le plus de succès actuellement. «Les Mauriciens font de plus en plus attention à leur santé. Valor est un chocolat sans sucre qui existe en différentes saveurs», précise-t-elle.

Les chocolats sont disponibles pour toutes les bourses. Ainsi, la boîte de chocolat de la marque Merci est à Rs 359 tandis que les tablettes de la marque Valor vont de Rs 50 à Rs 200. Chez Van Ann, on en trouve à partir de Rs 3,50 la pièce ou Rs 120 la boîte de six chocolats assortis et chez Sweet Spot la boîte de huit œufs de Pâques est à Rs 130 tandis que les gros sujets sont de Rs 400 à Rs 700, dépendant du poids et du type de chocolat. Mais qu’importe, le plaisir n’a pas de prix.