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Quatre entreprises mauriciennes parmi les 10 premières du Top 500 de l’océan Indien

10 avril 2014, 16:09

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Quatre entreprises mauriciennes parmi les 10 premières du Top 500 de l’océan Indien
La surprise vient du groupe mauricien Food and Allied. Classé à la 16e place l’année dernière, il bondit à la 9e place dans l’édition 2014 du «Top 500 de l’océan Indien», hors série annuel de L’Eco austral. Trois autres entreprises locales, en l’occurrence GML, Ireland Blyth Ltd et Air Mauritius, figurent parmi les 10 premiers de ce classement.
 
Cette publication, qui vient de paraître, apporte une nouvelle photographie du tissu économique régional, et démontre la bonne résistance des entreprises mauriciennes dans un contexte économique difficile. Avec un chiffre d’affaires de 347 millions d’euros, Food and Allied est un exemple de réussite pour une entreprise familiale. Le groupe GML se classe quant à lui à la 3e place, avec un chiffre d’affaires de 697 millions d’euros. Ireland Blyth Ltd le talonne à la 4e place, avec un chiffre d’affaires de 504,1 millions d’euros, tandis qu’Air Mauritius occupe la 6e position avec 452 millions d’euros.
 
L’Eco austral souligne qu’on retrouve les mêmes têtes d’affiche que l’année dernière. En pôle position, le groupe de grande distribution Vindemia (filiale de Casino), qui voit son chiffre d’affaires être réduit de 2,7 %, passant à 866 millions d’euros. De son côté, le groupe antillais Bernard Hayot progresse de 3,2 % (785 millions d’euros). 
 
Le Top 500 met également en relief la forte présence des vendeurs de carburants dans le classement, ainsi que la forte progression des entreprises de télécommunications, surtout à La Réunion. Les banques de l’océan Indien, qui ont leur propre classement, sont aussi en bonne forme. La Mauritius Commercial Bank est ainsi, et de loin, la compagnie la plus profitable de la zone, avec un résultat net de plus de 108 millions d’euros.
 
Le magazine relève enfin la main mise des compagnies pétrolières dans la région, et indique que «l’océan Indien est loin du développement durable». La Une de cette édition titre en effet «Les pétroliers font la loi».
 
A noter que les chiffres d’affaires des compagnies sur lesquels est basé ce classement datent toutefois d’années différentes dépendant des entreprises.