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A 17 ans, «Hercule» envoie cinq policiers à l’hôpital

4 septembre 2012, 00:00

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A 17 ans, «Hercule» envoie cinq policiers à l’hôpital

Ils ont rarement vu ça. Si l’on en croit les policiers, ce collégien âgé de 17 ans serait doté d’une force «herculéenne». Vendredi après-midi, alors qu’ils tentaient d’embarquer l’adolescent, impliqué dans une dispute, à bord du véhicule de police, «Hulk junior» aurait, à lui tout seul mis K.O cinq officiers…

Ces derniers ont dû recevoir des soins à l’hôpital SSRN, alors que le jeune homme, lui, a été arrêté et placé au centre de détention juvénile de Petite-Rivière. Le collégien, qui est en Form V, a recouvré la liberté conditionnelle samedi, après sa comparution au Bail and Remand Court. Il est provisoirement accusé de «bearing offensive weapon» et d’«assaulting police». Ses parents comptent s’acquitter de la caution de Rs 7 000 aujourd’hui.

C’est vers 15h10, à Anand Square, à Triolet, vendredi, qu’une dispute aurait éclaté entre le collégien et deux autres adolescents, âgés de 16 et de 18 ans. Tous trois, revenaient des leçons particulières, selon nos recoupements. Le sujet de discorde : une fille. Incommodé par le vacarme, un passant aurait alors sermonné les jeunes gens. Mal lui en a pris. Il aurait pris à partie par le «molosse» de 17 ans, qui était armé d’un couteau.

Alertés par des témoins, les policiers se sont quelque temps après rendus sur les lieux. Et, alors qu’ils tentaient de faire en sorte que l’adolescent prenne place à bord de leur véhicule, celui-ci aurait fait de la résistance. Surexcité, «Hercule» aurait infligé un violent coup de poing au visage d’un officier avant d’empoigner l’uniforme d’un autre, allant même jusqu’à déchirer le vêtement en tentant d''''entraîner sa «proie» vers le sol.

A force de persévérance, les policiers sont toutefois parvenus à maîtriser l’adolescent, qui a été conduit, de même que ses camarades, au poste de police. Les trois compères ont été sommés de s’expliquer sur la bagarre.

Mais visiblement, «Hercule», lui, avait toujours la rage au ventre. Alors qu’il était interrogé par un policier, il en  aurait profité pour asséner un coup à la tête de ce dernier. Une source proche de l’enquête indique que le collégien serait également parvenu à frapper un autre policier, à l’aide de sa ceinture, cette fois.

D’autres officiers présents ont bien essayé de dompter le «taureau», ce qui a valu un violent coup de «sabot» à l’un d’eux. Bilan du combat : cinq policiers mis hors-service…

«Mo garson pa Salman Khan ki pe fer film aksyon !» tonne, pour sa part, la maman du collégien. Son fils est accusé à tort et les policiers auraient exagéré les faits, clame-t-elle. «Enn zanfan kapav bat cinq polisye ?», questionne notre interlocutrice, tout en martelant que le couteau qui était en possession du jeune homme ne lui appartient pas. La mère de famille allègue par ailleurs que l’adolescent a été brutalisé par les policiers et qu’il ne faisait que se défendre. «Il porte des marques au cou et au dos. Il a aussi été blessé aux lèvres», avance-t-elle. Elle confie que l’adolescent n’a pas sa langue dans sa poche et qu’il n’hésite pas à dire le fond de sa pensée quand quelque chose lui déplaît. «Li long zis pou gete. Li telman tromatize li pa pe manze.»

Quoi qu’il en soit, le jeune suspect, lui, a présenté ses excuses en Cour. Il avance qu’il a blessé les policiers «involontairement», alors qu’il se débattait pour ne pas être arrêté.