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Élections à Madagascar : l’engagement du président de la Transition attendu

13 septembre 2012, 00:00

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Le processus électoral dans la Grande île dépend de l’officialisation par la Transition de son engagement financier pour les prochaines élections. Les bailleurs de fonds attendent le top.

La partie malgache emmenée par Andry Rajoelina, président de la Transition, se donne du temps pour trancher sur sa contribution, notamment financière, sur le financement des prochaines élections nationales prévues pour l’année prochaine.
Le processus de financement devant impliquer plusieurs parties, dont les bailleurs de fonds traditionnels incarnés par l’Union européenne, attendent de voir cette contribution afin de trancher dans le vif du processus électoral. La signature du Projet d’appui au cycle électoral malgache (Pacem, anciennement Prodoc, NDLR), une étape cruciale pour la suite du processus, dépend de cet engagement financier de la partie malgache.

Cette officialisation de l’engagement de la partie malgache devait se faire hier à l’occasion du conseil des ministres. « La signature du Pacem est prévue pour le début du mois prochain. Le Pacem, qui est une sorte de contrat liant la partie malgache avec les Nations unies et les partenaires financiers des élections, devrait être signé au plus tard le 1er octobre, avec la participation de la partie malgache mentionnée dedans », précise Béatrice Atallah, présidente de la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (CENIT) hier, à l’issue de la seconde réunion de cette commission chargée de l’organisation techni¬que des élections avec les partenaires financiers à Alarobia.

Confirmation

Cette étape devrait en tout cas appeler une autre, dénommée par les initiés comme le basket found, une opération visant à trancher sur la somme qui sera allouée par chaque partie. En attendant, à part cette opération, l’Union européenne (UE) a confirmé hier sa participation de deux millions d’euros prévus très prochaine- ment, ainsi que quinze autres pour la fin de l’année ou au début de 2013. Léonidas Tezapsidis, représentant résident de l’UE, a noté hier « le processus positif en cours actuellement », rappelant cependant « l’importance des engagements éventuels à un budget ».

D’autres partenaires ont emboîté le pas à l’UE, de la Confédération helvétique qui a promis cent trente mille euros pour cette seule année, à la France et son un million deux cent mille euros. La somme prévue de 71 millions d’euros pour toutes les élections de l’année prochaine, revue aux environs de 68 mil- lions d’euros sans les communales remises à plus tard, serait toutefois loin du compte. Cela, même en considérant les plus ou moins quarante milliards d’ariary promis par le pouvoir de la Transition pour les élections au début de l’année et insérés dans la loi des finances, et les sommes qui seront sans surprise évoquées par les autres pays et partenaires lors des réunions de la semaine prochaine. Pour le numéro un de la CENIT, cette question sera à considérer « lors de ces prochaines réunions qui, à la deman¬de cette communauté de bailleurs et de partenaires, seront désormais hebdomadaires ».

Misaina Rakotondratsima
(L’express de Madagascar)

 

Lexpress de Madagascar