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«Le bébé qui parle»: les parents crient à la persécution et au harcèlement

1 juin 2009, 00:00

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«Le bébé qui parle»: les parents crient à la persécution et au harcèlement

Se disant victimes de la rumeur du nouveau-né qui parle, Dolores Avouna et son mari ne savent plus à quel saint se vouer. Le couple habite Ste-Croix et le père de Dolores habite, lui, à Pointe aux Piments.

«Nous sommes harcelés par certains de la presse à cause de cette histoire. Des journalistes défilent continuellement chez mon père à Pointe aux Piments», explique Dolorès Avouna. En effet, depuis un mois environ circule la folle rumeur selon laquelle un bébé né à l’hôpital SSR de Pamplemousses aurait déjà des facultés d’adulte. Il parlerait, il marcherait, il mangerait... Il exigerait même de la viande crue pour se nourrir. Les «connaisseurs» et autres colporteurs de ragots en ont conclut qu’il serait l’enfant du mal…

Ce nourrisson imaginaire- puisque personne ne l’a vu mais tout le monde connaît quelqu’un qui l’a vu– est au centre de toutes les conversations depuis un mois déjà. Cette rumeur n’est pas prête de se taire puisque de nouveaux éléments viennent régulièrement alimenter cette sordide affaire.

«Samedi, une équipe de la MBC a débarqué chez mon père alors que j’y étais. Mon père s’est énervé et s’est emporté. Il m’a dit que c’est presque tous les jours comme ça», raconte Dolorès qui est mère de deux garçons, âgés de six et deux ans respectivement.

«Ce constant va et vient ne manque pas d’alimenter la rumeur. A Pointe aux Piments, des gens racontent qu’ils ont vu un médecin de l’Etat, accompagné de policiers, fuir après qu’il s’est fait mordre par le bébé. Je ne sais pas où ils vont sortir ce genre de conneries», se demande la jeune femme.

La famille Avouna vit ainsi dans «l’angoisse». Ne savant pas à quelle porte frapper, la jeune mère a fini par se résoudre à dénoncer ces calomnies dans une déposition à la police.

Voir le témoignage de Dolores Avouna