«Inn kas proze-la an de» et c’est ce qui dérange Paul Bérenger. A China Town, lors d’un congrès hier, jeudi 27 novembre, l’ancien chef de l’opposition est revenu sur le projet métro léger. Il a commencé par rappeler que l’appel d’offres lancé était international «et la compagnie choisie aurait dû se charger du design, de la construction et de la mise en opération de tout le projet. Seules deux compagnies ont répondu à cet appel d’offres».

Cependant, a-t-il poursuivi, le soumissionnaire chinois a été d’emblée disqualifié par la Banque mondiale et c’est la compagnie indienne qui a décroché le contrat. C’est alors que le projet a été scindé.

Lors de la première phase, la compagnie indienne se chargera du design et de la construction du métro léger. Alors que dans une deuxième phase, c’est une autre compagnie qui se chargera de la mise en opération du projet. Ce qui signifie, estime le leader des Mauves, que s’il y a des problèmes avec le métro, la seconde compagnie sera toujours en mesure de se dédouaner en avançant qu’elle n’a participé ni au design, ni à la construction du métro léger.

Paul Bérenger a aussi décrié «l’hypocrisie» de l’alliance Lepep par rapport au projet. Il a déclaré qu’il y avait un consensus entre tous les bords politiques et qu’ils étaient tous partants, particulièrement le MSM, qui aurait beaucoup oeuvré pour sa réalisation. 

Mais aujourd’hui, le métro léger est devenu la cible des critiques de l’alliance Lepep. Paul Bérenger déplore que celle-ci insinue que l’argent pour ce projet aurait pu être utilisé pour régler les problèmes d’eau. Cela n’est pas vrai, a rétorqué le leader du MMM, qui a argué que les fonds pour le métro léger et pour l’eau ne sont pas les mêmes.

Paul Bérenger a parlé de la hausse de la pension de vieillesse, en soulignant que samedi, «nou pou anons ogmantasyon pansyon vieyes o maximum ki pou kapav».