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Meurtre à Paris: la Mauricienne a été poignardée à de «multiples reprises»

10 juillet 2021, 10:30

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Meurtre à Paris: la Mauricienne a été poignardée à de «multiples reprises»

Pourquoi un tel acharnement ? C’est ce que se demandent les proches et amis d’une Mauricienne assassinée dans son appartement de la rue Saint-Fargeau, dans le 20e arrondissement à Paris. Le cadavre de cette puéricultrice de 58 ans a été découvert lundi dernier. Deux de ses collègues, inquiets de ne pas la voir, ont lancé l’alerte ce jour-là car elle ne s’est pas présentée au travail. Qui plus est, elle ne répondait pas aux nombreux messages et appels qui lui avaient été envoyés. «Ils ont pensé qu’elle s’était peut-être évanouie mais n’avait aucune idée de ce qui allait être découvert», avance une source proche de l’enquête.

Sollicités, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux et ont pénétré l’appartement à travers une fenêtre au troisième étage. C’est une scène d’horreur qui les attendait dans la cuisine de la Mauricienne. Le journal Le Parisien rapporte que le corps de la victime était recouvert d’un drap et qu’elle portait de multiples blessures. Un proche de celle-ci confie d’ailleurs que le rapport d’autopsie, effectuée le lendemain de la découverte macabre, a conclu qu’elle avait été poignardée à de «multiples reprises» et qu’elle avait été égorgée au couteau. L’arme tachée de sang a été retrouvée dans le salon. L’appartement était sens dessus dessous.

La dernière fois que la Mauricienne a été aperçue vivante, c’est quand elle s’est présentée au travail le vendredi 2 juillet, soit trois jours avant la découverte de son cadavre. Les autres locataires de l’immeuble ont été interrogés par la brigade criminelle de Paris et ont affirmé n’avoir rien entendu de suspect.

L’homme avec qui la Mauricienne avait contracté un mariage religieux et qui ne vivait pas avec elle, selon ses collègues, a aussi été interrogé. Il a été autorisé à rentrer chez lui après avoir fourni des informations aux enquêteurs. Le fait surprenant est qu’il a donné le nom d’un neveu de la Mauricienne comme étant celui qu’il soupçonnait d’être l’agresseur de cette dernière.

À hier, le neveu était encore recherché par les enquêteurs et par les membres de la famille. Aucun autre suspect n’a été inquiété à ce stade mais les enquêteurs essaient de retracer tout indice pouvant les mener au meurtrier. La possibilité que ce crime odieux ait un lien avec l’agression de la victime il y a trois ans, est étudiée, même si elle n’est pas privilégiée.

À Maurice, les proches de cette ancienne enseignante de maternelle n’en reviennent toujours pas de sa disparition dans de telles circonstances. Elle avait prévu de venir passer des vacances à Maurice cette année à la levée des restrictions liées au Covid-19. Sa dernière visite dans son île natale remonte à 2019. Ses proches veulent à tout prix que le coupable soit arrêté et dans les plus brefs délais. En attendant, les démarches pour un possible rapatriement de sa dépouille en vue de ses funérailles en terre natale ont été enclenchées.

Note de la rédaction : À la requête de sa famille à Maurice, le nom et la photo de la victime n’ont pas été publiés.