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La démolition de mille infrastructures est inéluctable à Antananarivoville pour prévenir les inondations. Ce sont des constructions illicites.

3 février 2018, 02:00

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La démolition de mille infrastructures est inéluctable à Antananarivoville pour prévenir les inondations. Ce sont des constructions illicites.

Des constructions à démolir. Des milliers d'habitants au bord du canal C3 seront à expulser de leurs quartiers. Toutes les infrastructures érigées près de ce canal vont être démolies, au cours de cette année, dans le cadre de la prévention des inondations dans la   v i l l e  d'Antananarivo. En tout, plus de mille constructions sont concernées par cette démolition, dont la grande majorité concerne des habitations illicites, selon le ministère auprès de la Présidence en charge des Projets présidentiels, de l'aménagement du territoire et de l'équipement (M2PATE), lors d'une descente au canal C3 aux  67 Ha, hier. « Ils sont dans la zone de protection du canal et devront quitter les lieux pour assurer l'écoulement de l'eau. L'objectif est de prévenir les inondations», explique Gérard Andria-manohisoa, direct e u r  g é n é r a l  d e l'Aménagement du territoire, au sein du M2PATE. 

Ce canal mesure environ 12 kilomètres, d'Anosibe à Ambodimita, en passant à La démolition de mille infrastructures est inéluctable à Antananarivoville pour prévenir les inondations. Ce sont des constructions illicites. SANTÉ ANTANANARIVO Le virus de type A, source de pandé- mie, circule Vulnérable. 80% des pré- lèvements reçus dans les laboratoires de grippe ont été positifs, la semaine dernière, selon le rapport de la Direction de la veille sanitaire et de surveillance épidémiologique (DVSSE) au sein du ministère de la Santé publique. Depuis le début de l'année, cinquante-deux prélè- vements ont été effectués dans ce laboratoire d'analyse. «Au total, 69% des pré- lèvements ont été positifs », enchaine-t-il. 83% d'entre eux étaient dûs au virus de type A. C'est ce qui explique, notamment, pourquoi cette maladie a circulé dans plusieurs localités, comme à Toamasina, et surtout dans la capitale de Madagascar. Cette épidémie commencerait à s'atténuer, actuellement, selon toujours la même source. « Les cas négatifs ont connu une hausse dans les pré- lèvements que nous avons effectués », indique le Dr Mahery Ratsitorahana, directeur de la DVSSE, hier. Les personnes qui viennent se faire ausculter pour des symptômes de grippe n'auraient, pourtant, pas encore diminué, dans les formations sanitaires. Le vaccin anti-grippe est recommandé chez les personnes âgées et les enfants. M. R. Ankasina, aux 67 HA, à A n t o h o m a d i n i k a ,  à Ankazomanga ou encore à Anosivavaka. 

Indemnisation

 Le début des travaux de démolition n'a pas été pré- cisé. Le ministère projette de finir les travaux de pré- vention des inondations avant la saison des pluies 2019. Ces travaux consistent, entre autres, au curage et à l'élargissement du canal, au renforcement du bord du canal et à l'embellissement de sa bordure, par la plantation d'arbres ou encore l'installation de mur pour éviter que des personnes y reviennent ériger une habitation. Le projet est financé par la Banque mondiale à t r a v e r s  l e  P r o j e t  d e Développement Urbain et R é s i l i e n c e  d u  G r a n d Antananarivo (PRODUIR), selon Rado Rajoelison, secré- taire général du M2PATE. Le coût du financement s’é- lève à 60 millions de dollar américain. 


Les fokontany concernés croient à la « fin du calvaire» par les inondations. «Je suis certain que nos sinistrés diminueront jusqu'à 5%, quand ce projet s'achèvera. L'eau tarira certainement en une heure, si en ce moment, nous vivons deux jours dans l'eau, chaque fois qu'il pleut», avance LouisGuitta Ralivaharison, président du fokontany d'Antohomadinika III G Hangar. 


Même si ces infrastructures sont des constructions illicites, l'État va indemniser leurs propriétaires. Ce serait une exigence de la Banque mondiale. «Ils seront indemnisés pour les infrastructures érigées et non la surface bâtie », indique Louis-Guitta Ralivaharison. L'on apprend, en outre, que l'État envisage de leur donner un endroit pour les reloger. Des enquê- tes seraient en cours pour évaluer cette indemnisation. Miangaly Ralitera