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Anse Jonchée: la tête prise entre la mer et la montagne

8 décembre 2017, 00:37

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Anse Jonchée: la tête prise entre la mer et la montagne

Il est en pleine mutation. En effet, plusieurs villas de luxe sortent de terre à Anse Jonchée, village qui a pendant longtemps vécu de la pêche et de l’agriculture. Toutefois, l’endroit a préservé toutes ses richesses… Incursion. 

Les développements vont bon train à Anse Jonchée. Ce petit village côtier, qui tient son nom d’un propriétaire terrien du 18e siècle, Jacques Thomas de Jonchée de la Goletterie, est en pleine expansion. Des villas de luxe s’implantent, en effet, dans cette région où les habitants ont vécu, pendant des années, de la pêche et de l’agriculture. Néanmois, l’endroit n’a rien à envier aux changements qui opèrent, car il a préservé sa beauté naturelle et ses paysages de cartes postales. 
 


Si d’un côté, l’on voit au loin la baie de Grand-Port, de l’autre, c’est la chaîne de montagnes que l’on aperçoit en arrière-plan. Puis, la mer. Celle-ci fait partie intégrante de la vie des habitants d’Anse Jonchée. La mer nourrit non seulement les pêcheurs mais tous ceux qui s’y rendent pour chercher leur «ti kari lamer», comme les «bétay» et «tektek» qu’ils tirent du sable. La plage constitue aussi un terrain de jeu pour les enfants. Créatifs, ces derniers se lancent dans des courses de pirogues miniatures. 

Tout aussi importante que la mer ; la montagne. Sur les hauteurs qui encadrent Anse Jonchée, des centaines d’hectares de verdure. Les forêts, les animaux et surtout les plantes endémiques y sont préservés. D’en haut, on a vue sur toute la baie de Grand-Port jusqu’à Mahébourg. On y respire la tranquillité. C’est d’ailleurs cet atout qui a permis à Anse Jonchée de s’inscrire sur la carte touristique. Son cachet demeure, toutefois, l’ancien Domaine du Chasseur, désormais connu comme la Kestrel Valley. Un oiseau symbolique pour le village dont le nom est rattaché à la crécerelle. En effet, Anse Jonchée fut pendant longtemps l’un des rares endroits où on pouvait trouver cet oiseau endémique, qui de nos jours, n’est plus.