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CNT : craintes de pertes d’emploi
Au placard l’ancienne guéguerre sur les relations industrielles tendues entre les syndicats et la direction à la Compagnie nationale de transport (CNT). D’autres menaces se profilent à l’horizon. «Il y a des risques de pertes d’emploi aujourd’hui», craint Alain Kistnen, secrétaire général de l’Union of Bus Industry Workers.
Au vu des récentes déclarations du ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun Nando Bodha, et avec les amendements qui seront apportés à la Road Traffic Act, d’importants changements sont à prévoir dans le secteur du transport. «On entend parler de l’introduction de la carte magnétique. Ce sera certes une amélioration pour le secteur du transport mais qu’adviendra- t-il des receveurs de bus ? Vont-ils perdre leur emploi ? On veut des garanties de la direction et du gouvernement qu’il n’y ait pas de licenciements avec les nouvelles mesures qui viennent», réclame Alain Kistnen.
Ces nouvelles craintes ainsi que l’entrée en opération des vingt autobus semi low floor, don de l’État chinois qui a perturbé le calendrier de travail à la CNT, font que les syndicats revoient aujourd’hui leurs demandes. «Ce n’est pas parce que nous avons d’autres priorités avec les menaces de pertes d’emploi que nous allons laisser de côté les autres revendications sur le gratuity, les uniformes, les lunettes et le plan de retraite», explique Alain Kistnen.
La rencontre entre la direction et les syndicats, prévue mardi à la CNT, a été repoussée au mercredi 17 pour discuter des nouvelles préoccupations et craintes des employés. La CNT emploie 2 200 personnes, dont quelque 750 receveurs.
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