Publicité

Ce que le MSM disait à propos de la PoCA à l’époque

16 janvier 2016, 19:52

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ce que le MSM disait à propos de la PoCA à l’époque

L’avocate de Pravind Jugnauth, Clare Montgomery, a soutenu, lors de sa plaidoirie dans le cadre de l’affaire Medpoint, que la Prevention of Corruption Act (PoCA) est une loi conservatrice. Il serait, dès lors, judicieux de rappeler à nos lecteurs ce que disaient les ministres du MSM lors des débats qui ont eu lieu le 4 février 2002, soit lorsque le projet de loi avait été débattu.

 

Le Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, avait affirmé que ce projet de loi avait pour objectif de combattre le trafic d’influence. «Henceforth any person who offers any reward to another person to use his influence in obtaining any kind of benefit will commit an offence carrying a very severe penalty.» Anil Gayan, qui était ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, confiait que par «public official», il fallait comprendre «un ministre, un membre de l’Assemblée nationale, un fonctionnaire…» Ce qui couvre ainsi toute une catégorie de personnes, de par les postes qu’elles occupent, qui sont appelées à prendre des décisions. «And very often, they take decisions which involve millions and billions of rupees and there must be accountability. Without accountability, there is a high risk of taking decisions which are not in the public interest.» Il avait aussi déclaré : «I believe that ICAC will become one of the shining examples of what a government determined to combat corruption can bring into existence.»

 

Emmanuel Leung Shing, qui était, lui, Attorney General, avait alors déclaré que la corruption devait être traitée en urgence par les pays développés et ceux en développement. «There is determination and political will on the part of this government to tackle the problem of corruption.»

 

Donnant l’assurance du sérieux du gouvernement dans la lutte contre la corruption, il avait également évoqué les pénalités imposées. «We have provided severe penalties to more effectively combat the scourge of corruption. However, reform against corruption cannot rely solely on the creation of offences and increasing penalties. There must be an overall plan and a strategy. We have done so in this bill.»