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Affaire Gorah Issac: Shakeel Mohamed libéré sous caution

23 novembre 2015, 08:16

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Affaire Gorah Issac: Shakeel Mohamed libéré sous caution

"Ce qu'ils m'ont fait, je ne vais pas oublier", lance Shakeel Mohamed après sa libération sous caution après 19 heures lundi 23 novembre. "Mo pou dechir certaines personnes", a, lui, soutenu son père, Yusuf Mohamed. Revivez les événements de l'arrestation du chef de file du PTr.

 

19 h 25 : C'est en larmes que Shakeel Mohamed et son père, Yusuf Mohamed ont commenté cette libération sous caution.

19 h 24 : Ramgoolam: "Nous sommes supposés être un Etat de droit. Personne n'est à l'abri..."

19 h 22 : Me Yusuf Mohamed : "Nous avons persévéré et nous avons eu un magistrat qui est resté malgré l'heure tardive. Il n'a pas dormi en cellule et je prie Dieu pour que jamais un Mohamed ne dorme en cellule. Moi aussi je suis bien blessé en tant que père de famille, mo pou dechir certaines personnes."

19 h18 : Shakeel Mohamed : "Il fallait que cette affaire explose. Il faut pouvoir connaître la vérité...  C'est le travail de Dieu que j'ai été libéré sous caution aujourd'hui.  Je serai présent à l'Assemblée demain. Je vais faire mon travail et je vais parler demain sur l'Asset Recovery Bill et j'ai un message important à passer. La première chose que je veux faire c'est remercier les gens qui sont importants pour moi. La roue tourne... ce qu'ils m'ont fait je ne vais pas oublier..."

19 h 16 : Applaudissements dans la salle d'audience.

19 h 14 : La cour ordonne la libération conditionnelle : une caution de Rs 100 000 et une reconnaissance de dette de Rs 1 000 000.

19 h 10 : La magistrate : “The court in assessing the evidence notes that it is an allegation made by one Swaleha Joomun. The court is not ready to deprive the accused of his freedom at large.”

19 h 09 : Les débats reprennent.

19 h 07 : A l'extérieur de la cour de Port-Louis, l'on patiente encore, attendant le verdict de la cour quant  à la libération provisoire de Shakeel Mohamed.

17 h 57 : Présent en Cour, Navin Ramgoolam a affirmé peu avant que Shakeel Mohamed ne soit traduit en cour qu'il est venu pour montrer sa solidarité avec le député rouge. "Ce qui se passe est inacceptable. Cela montre que Maurice n'est plus un état de droit", a-t-il déclaré face à la presse.

17 h 50 : Des partisans et curieux à l'extérieur de la salle d'audience à la New Court House.

17 h 36 : La séance est suspendue. Les plaidoiries des avocats devraient reprendre dans 30 minutes.

17 h 35 : Me Gavin Glover : “This afternoon your premises were searched and thereafter at the CCID four provisional charges were put to you.” Réponse de Shakeel Mohamed : “I deny in writing all the charges put to me.”

17 h 34 : Shakeel Mohamed indique qu’il va soumettre son passeport au Passport Office. «I will comply to any conditions that the court will impose on me.»

17 h 30 : Déclaration de Shakeel Mohamed en Cour : «Après les incidents de la rue Gorah Issac, j’ai été appelé à donner une déclaration en tant que témoin. En 2000, lorsque j’ai été interrogé, je n’ai fait l’objet d’aucune charge provisoire. Je dois débattre sur l’Asset Recovery Act demain au Parlement.»

17 h 28 : Me Gavin Glover : «Qu’est ce qui a mené à la réouverture de l’enquête sur la fusillade de Gorah Issac ? Vous avez arrêté Shakeel Mohamed aujourd’hui mais hormis Swaleha Joomun, personne d’autre n’a fait de déclaration ?» Réponse de l’enquêteur Raoma : Personne.

17 h 20 : Débats sur les objections de la police. Les charges contre Shakeel Mohamed sont sérieuses, selon la police, et c’est la raison pour laquelle elle craint que le député ne s’enfuit. Il pourrait en outre faire pression sur les témoins qui ont déjà donné leur déposition pour qu’ils se rétractent. Me Gavin Glover fait, lui, ressortir que Shakeel Mohamed est un membre de l’Assemblée nationale. «He has a fixed place of abode», a ajouté l’avocat.

17 h 16 : L’ASP Raoma affecté au central CID a été appelé à déposer. Il est revenu sur cette fusillade survenue en 1996. C’est lui qui a saisi plusieurs armes et munitions quatre ans plus tard. Le lien a par la suite été fait avec Khadafi Oozeer. Et c’est ce dernier qui a impliqué Shakeel Mohamed. Le député rouge aurait eu des démêlés avec Babal Joomun, avait alors indiqué Khadafi Oozeer. Selon lui, c’est Shakeel Mohamed qui aurait donné des instructions pour utiliser un van pour la fusillade.

 

16 h 38 : Les débats sur la remise en liberté conditionnelle de Shakeel Mohamed ont repris en Cour.

 
 
16 h 26 : La séance est suspendue. Raison : l'absence d'un avocat du Parquet.
 
16 h 10 : Vous suivez notre live depuis midi lundi 23 novembre. Shakeel Mohamed a été arrêté à son arrivée aux Casernes le matin. Il a notamment été écroué sous une charge de conspiracy to commit murder dans le cadre de l’affaire Gorah Issac. Cette affaire a pris une nouvelle tournure à l’issue de la déposition de la veuve d’une des victimes de cette attaque, Swaleha Joomun, le 9 novembre. L’épouse de Babal Joomun, l’une des victimes, avait présenté des éléments au Central Criminal Investigation Department. Des éléments qui pourraient relancer l’enquête. Nous attendons désormais que la cour tranche sur la remise en liberté sous caution de Shakeel Mohamed.
 
16 h 05 : Seules deux charges provisoires sont mentionnées en Cour : conspiracy to commit murder et giving instructions to commit murder.
 
16 h 00 : La séance a démarré devant la magistrate Shefali Ganoo. La police a objecté à la remise en liberté sous caution de Shakeel Mohamed en avançant les arguments sous la Bail Act : risk of absconding, interfering with witness et tampering with evidence.
 
 
15 h 39 : En cour des partisans du PTr soutenant Shakeel Mohamed.
 
 
15 h 36 : Les quatres charges provisoires retenues contre Shakeel Mohamed : conspiracy to commit murder, procuring revolver used in the commission of murder, possession of revolver obtained by means of a crime (that is larceny whilst being armed with an offensive weapon) et giving instruction to commit larceny of van whilst being armed with offensive weapons.
 
15 h 25 : A La New Court House, l'on note la présence du leader du PTr, Navin Ramgoolam mais aussi de Kalyanee Juggoo.
 
 
15 h 17 : Shakeel Mohamed arrive en Cour. Selon nos informations, quatre charges provisoires pèsent sur lui.  Patrick Assirvaden indique que parmi celles-ci, l'on retrouve : procurement of revolver et conspiracy to commit murder.
 
 
15 h 02 : Me Yusuf Mohamed arrive à la New Court House.
 
 
14 h 42 : Nous apprenons que Shakeel Mohamed devrait quitter les Casernes incessamment. Direction : la cour de Port-Louis.
 
14 h 31 : En cour de Port-Louis, l'on se prépare déjà pour l'arrivée de Shakeel Mohamed. La sécurité a été renforcée.
 
 
14 h 30 : Même si les Rouges se mobilisent, il n'y aura pas de BP spécial, indique Arvin Boolell.
 
14 h 25 : Patrick Assirvaden : "Tout est fait pour en finir avec le PTr et ses dirigeants."
 
 
14h15 : Shakeel Mohamed est arrivé aux Casernes. Accolade entre lui, Anil Bachoo et Arvin Boolell. L'interrogatoire a repris.
 
 
13h55 : Shakeel Mohamed quitte son domicile. "J'aurai préféré aller en cour avant, mais je n'ai pas le contrôle de la situation", dit-il. Direction : les Casernes pour son interrogatoire.
 
 
13h45 : Me Yusuf Mohamed : "Il n'y a pas de charge contre Shakeel Mohamed pour l'heure. Ils cherchent des armes dans le jardin et à l'intérieur. Il y a eu dans le passé deux enquêtes qui n'ont rien donné".
 
 
13h32 : Me Yusuf Mohamed est également à Calebasses. Shakeel Mohamed n'a jamais possédé d'armes, dit-il.

 

 
13h30 : Shakeel Mohamed se trouve avec le CCID pour la perquisition à son domicile. Sa femme et ses enfants y sont également.
 
 
13h15 : Déclaration de l'ACP Jangi : "Shakeel Mohamed reviendra aux Casernes après la perquisition à Calebasses. Son interrogatoire va se poursuivre et il passera probablement en Cour de Port-Louis par la suite."
 
 
13h10 : Arvin Boolell est arrivé aux Casernes. "J'espère que les institutions travaillent en toute indépendance", dit-il en rappelant la boutade de SAJ au Parlement sur l'affaire Gorah Issac à l'intention de Shakeel Mohamed.
 
 
13h05 : Les enquêteurs sont entrés sur les lieux avec des Metal Detectors.
 
 
13h03 : Selon Me Yusuf Mohamed, deux Search Warrants ont été émis. L'un pour le domicile de Shakeel Mohamed à Calebasses et un autre pour son bungalow, à Flic-en-Flac.
 
 
13h01 : Les limiers sont, eux, déjà sur place.
 
 
13h00 : A l'extérieur de la maison de Shakeel Mohamed à Calebasses, c'est le calme plat pour l'heure. Une vingtaine d'employés de maison sont à l'intérieur.  
 
 
12h50 : Me Yusuf Mohamed, père de Shakeel Mohamed : "La politique a ses raisons que la raison ne connaît pas".
 
 
12h30 : Les limiers se rendent pour leur part à Calebasses pour une perquisition à son domicile.
 
11h45 : A peine quelques minutes plus tard, Shakeel Mohamed a été placé en état d'arrestation sous une charge provisoire de «conspiracy to commit murder» dans le cadre de l’affaire Gorah Issac. 
 
 
 
 
10 h 45 : C'est aux côtés de son père Me Yusuf Mohamed, de Me Gavin Glover et de Me Ritesh Ramphul que Shakeel Mohamed est arrivé aux Casernes, ce lundi 23 novembre. A l'extérieur des Casernes, ses partisans étaient, eux, déjà réunis. Et ils ont été contraints à se déplacer. Un important dispositif de la Special Supporting Unit a également été déployé sur les lieux.
 
 
 
Depuis ce matin : 
Le député travailliste Shakeel Mohamed annonce qu'il a été convoqué aux Casernes dans le cadre de l'Affaire Gorah Issac. «J’ai moi-même contacté le CCID qui n’a ni voulu confirmer ni démentir l’information que je serai arrêté. Si on se base uniquement sur la loi, il n’y a aucune raison pour que je sois convoqué. Mais toutefois, ça ne me surprendra pas que le CCID procède à mon arrestation», expliquait Shakeel Mohamed.
 
 
La convocation du député rouge survient après une plainte faite aux Casernes centrales par Swaleha Joomun. Cette dernière dont l’époux a été assassiné dans la fusillade de la rue Gorah Issac, à Plaine-Verte, le 26 octobre 1996, souhaite que justice soit faite. 
 
Pour rappel, après la libération Liyyakat Polin au bout de 15 ans d’emprisonnement dans cette affaire, Swahela Joomun avait réclamé des explications officielles de la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim. Liyyakat Polin qui faisait partie de l’escadron de la mort avait, en effet, bénéficié de la grâce présidentielle. «C’est choquant que la présidente ait apposé sa signature. C’est une femme comme moi. C’est inadmissible ce qu’elle a fait. Elle doit venir nous dire sur quels critères il a été relâché», avait indiqué la veuve de Babal Joomun.