Publicité

Chute de la BAI: Adeela et Laina Rawat attendues au CCID

27 mai 2015, 20:13

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Chute de la BAI: Adeela et Laina Rawat attendues au CCID

Le compte à rebours a commencé pour Adeela et Laina Rawat. Les deux filles de Dawood Rawat seront entendues d’ici la fin de la semaine par le Central Criminal Investigation Department sur les malversations alléguées au sein du groupe British American Investment (BAI). Notamment sur l’utilisation des fonds provenant de son pôle assurance.

 

Brian Burns pour sa part, s’est de nouveau rendu au CCID où s’est poursuivi son interrogatoire. L’ex-CEO d’Iframac devait aussi remettre ses passeports britannique et mauricien aux autorités.

 

Les conjointes de Brian Burns et de Claudio Feistritzer seront interrogées sur les manipulations comptables menées durant ces dernières années pour masquer les pertes massives de la concession automobile Iframac. Elles devront aussi s’expliquer sur les généreuses commissions qu’elles ont perçues en tant qu’expertes en gestion attachées auprès de Seaton, l’entité qui contrôle la BAI.

 

Le rôle d’Adeela et Laina Rawat

 

L’équipe de l’assistant commissaire de police Heman Jangi s’attelait encore hier auprès de la Financial Services Commission pour obtenir des détails sur le rôle d’Adeela et Laina Rawat dans la chute de la BAI. Les enquêteurs voulaient réunir des éléments à charge contre elles car ils se doutent qu’elles devraient suivre la même ligne de défense que leurs époux: le silence.

 

Hier, Brian Burns, l’ancien CEO d’Iframac, n’a pas pipé mot sur les quatre chefs d’accusation logés contre lui. Soit pour blanchiment, fausses déclarations aux auditeurs de la société pour gonfler son chiffre d’affaires, complot avec Claudio Feistritzer et d’autres membres de la direction de la BAI pour détourner des milliards du pôle assurance et fraude de Rs 1 milliard au détriment d’Iframac et de la BA Insurance.

 

L’ancien patron d’Iframac a été libéré sur parole hier, après une nuit en détention, pour des délits supposément commis entre mai 2010 et avril 2015. La cour lui ayant imposé une reconnaissance de dette de Rs 5 millions et le paiement d’une caution de Rs 200 000 pour chacune des charges, son avocat, Me Yahia Nazroo, a indiqué que celui-ci est sous le coup d’un gel de ses avoirs et qu’il a perdu son emploi. Le tribunal de Rose-Hill lui a imposé une caution de Rs 125 000, à multiplier par quatre.