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Marchés touristiques : À l’Ouest du renouveau !

6 mai 2015, 07:44

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Marchés touristiques : À l’Ouest du renouveau !
Contrairement à ce que l’on pourait penser, le marché traditionnel de Maurice, l’Europe, n’a pas encore épuisé ses ressources. De nombreux pays, à l’instar des Pays-Bas, de la Belgique ou des pays scandinaves, peuvent contribuer significativement à l’expansion de nos marchés.
 
L’arrivée à Maurice, la semaine dernière, d’un groupe de 16 personnes, composé d’agents de voyages et de journalistes triés sur le volet, encadré par SummerTimes, le partenaire mauricien de TUI Holland, est la preuve du potentiel presque encore vierge de certains des pays européens. Accueillis, à leur arrivée, par Philippe Hitié, Managing Director de SummerTimes, à RUI Créole, dans le sud de Maurice, le groupe a à sa tête Manfred Lahey, le Managing Director de «TUI Holland», amoureux de Maurice et convaincu que le potentiel du pays par rapport à ce marché spécifique est colossal.
 
«Je suis vraiment fier de mener un tel groupe à Maurice car je pense que le pays, ses installations hôtelières, la qualité de service, son histoire et sa population ne peuvent que plaire aux Néerlandais. Il n’a pas été trop difficile de convaincre les membres du groupe, qui représentent pourtant la crème des agences de voyages et de la presse néerlandaise, de venir à Maurice. Le pays a une très bonne réputation et tout le monde est curieux de découvrir aussi le pays du Dodo, même si nous restons prudents sur le sujet puisque (rires) nous ne savons pas si on nous tient toujours rigueur pour ce que l’histoire nous attribue dans la disparition de cet incroyable volatile», déclarait-il.
 
Manfred Lahey, qui a visité Maurice une première fois il y a deux ans – il avait, raconte-t-il, au grand désespoir de sa femme, profité de ses vacances pour aller découvrir une grande partie du pays – se dit convaincu de l’impact qu’aura la destination sur les touristes néerlandais. «Si les prix sont bons et que la connexion aérienne, comme c’est le cas avec l’arrangement spécial que nous avons avec Emirates Airline, suit, il ne fait pas de toute que Maurice sera un succès. Je peux déjà vous dire que Maurice est déjà très demandé dans nos circuits de distribution et un tel voyage ne peut qu’augmenter la demande.»
 
Pour Philippe Hitié, qui a créé cette ouverture vers les Pays-Bas, la satisfaction est grande. «J’avais visité le siège de TUI Holland il y a deux ans pour leur parler des nouvelles opportunités qui existent sur Maurice. L’intérêt était bien réel mais la connexion posait encore problème. Aujourd’hui, grâce à l’accord passé avec Emirates, TUI Holland réalise un vieux rêve. Je suis très content de cette ouverture, comme quoi, il faut souvent investir dans le temps. Je suis aussi très heureux que ce développement se passe dans cette période et de voir que les compagnies européennes profitent pleinement des conditions mises en place par le ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, pour la basse saison», souligne-t-il.
 
Pour Philippe Hitié la percée sur le marché néerlandais est synonyme de croissance encore possible sur le continent européen. «L’Europe n’est pas un marché émergent mais il y a encore des pays qui le sont sur ce continent. Cette ouverture vers les Pays-Bas redéfinit d’une certaine manière la carte des pays émetteurs en Europe. Non seulement les ventes des Pays-Bas sont plus que satisfaisantes, mais ça décolle aussi de la Belgique et nous travaillons aussi la Scandinavie. Nous avons vu la réussite de TUI sur le marché anglais et je suis convaincu que dans les mois à venir nous allons commencer à regarder l’Europe autrement. Si les choses évoluent correctement je pense qu’il y a même le potentiel pour un vol direct Maurice-Pays-Bas.»
 
Pietertje Aafje (Petra), la «Tour Leader» de «TUI Holland», abonde dans le même sens. «J’étais là pour la première fois avec mes enfants en bas âge et je suis restée essentiellement à l’hôtel. Je me souviens encore à quel point ma fille de quatre ans était tombée sous le charme des employés. La gentillesse et le professionnalisme des employés mauriciens m’avaient marqué. Et j’ai pourtant beaucoup voyagé. J’ai retrouvé tout cela dès notre arrivée à Maurice et je pense que c’est un réel atout pour le pays. Par ailleurs, sans avoir vraiment commercialisé la destination, nous avons des demandes qui n’arrêtent pas d’affluer. C’est un très bon signe. Nous ne voulons pas, non plus, drainer une quantité énorme de touristes ici car pour moi Maurice doit conserver son caractère unique et rester un rêve pour les touristes étrangers. Et, à mon avis, les Néerlandais vont adorer cette destination lointaine que nous sommes en train de rendre abordable grâce à des packages très bien étudiés.»