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Blanchiment d’argent allégué: l’ex-PM pourrait garder le silence

27 avril 2015, 15:46

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 Blanchiment d’argent allégué: l’ex-PM pourrait garder le silence

Les spéculations vont bon train. Convoqué au Central Criminal Investigation Department (CCID), aux Casernes centrales, pour fournir des explications sur la somme de Rs 220 millions saisie à sa résidence de Riverwalk, à Vacoas, l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam pourrait faire valoir son droit au silence. C’est ce qu’a appris l’express de sources proches des hommes de loi de l’ancien chef du gouvernement.

 

Navin Ramgoolam avait été arrêté à son bureau à la rue Desforges, Port-Louis, le vendredi 6 février. Ce jour-là, les enquêteurs du CCID ont trouvé en sa possession une somme de Rs 300 000. Dans la soirée, au cours d’une perquisition effectuée à sa résidence à Vacoas, les policiers ont saisi deux coffres-forts et une valise. Ceux-ci contenaient des coupures locales et des devises. La somme totale saisie est d’une valeur de Rs 220 millions.

 

Aucune preuve

 

Selon certaines sources proches des avocats de Navin Ramgoolam, l’accusation de blanchiment d’argent retenu contre l’ex-Premier ministre ne tiendrait pas la route car il n’existerait, selon eux, aucune preuve pour la soutenir.

 

Du côté des enquêteurs, une liste de questions a été élaborée dans le cadre de l’interrogatoire de l’ancien chef du gouvernement sur ce dossier. Il pourrait également être confronté à certains rapports provenant de l’étranger ainsi qu’à des informations provenant de banques commerciales sur les comptes bancaires que détient le couple Ramgoolam.

 

Toutefois, du côté des avocats de Navin Ramgoolam, on nous apprend que cet exercice ne pourrait se tenir du fait que Navin Ramgoolam a intenté une action en cour pour contester la validité des mandats de perquisition, et réclamer la restitution de son argent.