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Affidavit de Ramgoolam: l’ex-PM sommé d’enlever les mots «injuste» et «partial»

26 février 2015, 00:41

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Affidavit de Ramgoolam: l’ex-PM sommé d’enlever les mots «injuste» et «partial»

Cela fait plus d’une semaine déjà que traîne la demande d’injonction de Navin Ramgoolam. Il veut empêcher les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) de décrypter ses six téléphones portables. Après avoir juré un nouvel affidavit, le vendredi 27 février (NdlR : son troisième après ceux du 20 et du 24 février), pour répliquer à celui du patron du CCID, Hemant Jangi, l’ex-Premier ministre devra en jurer un autre mardi. La juge en référé RitaTeelock lui a demandé d’enlever les mots «injuste» et «partial» du document. Ce n’est, de fait, que mercredi que la juge entendra les arguments des deux parties.

 

L’affidavit de Navin Ramgoolam a, selon nos renseignements, été au centre des débats, hier après-midi, devant la juge Teelock. La représentante du CCID, Me Priya Chittoo, Acting Assistant Solicitor General, assistée de Me Kritanand Reddy, Senior Counsel, a formulé une objection préliminaire quant à son contenu.

 

L’avocate a contesté l’affirmation de l’ancien Premier ministre selon laquelle l’enquête dont il fait l’objet est injuste, partiale et non équitable. Le parquet explique que cette assertion de Navin Ramgoolam n’était pas dans son affidavit initial et que ce n’est qu’à présent qu’il évoque la partialité des enquêteurs.

 

Après avoir écouté les arguments, la juge a tranché en faveur du parquet. Elle a ordonné à Navin Ramgoolam de ne pas faire mention des mots «injuste» ou «partial».

 

Le diminuer aux yeux du public

 

Dans son troisième affidavit, Navin Ramgoolam indique qu’il y a actuellement des fuites systématiques d’informations confidentielles à la presse. Et ce, malgré le fait que la police lui avait donné la garantie que cela ne se produira pas.

 

Pour Navin Ramgoolam, cette démarche vise à le diminuer aux yeux du public dans le but de satisfaire ceux qui auraient affirmé vouloir sa peau. Il dit craindre que la police ne divulgue à la presse des informations personnelles, officielles et confidentielles. Il affirme que la juge en référé a le pouvoir d’émettre une injonction à la police pour prevenir de tels abus.