Qu’on se le dise, l’Afrique est non seulement en marche mais notre continent a le regard résolument tourné vers l’avenir ! Des ambitions bien légitimes pour l’Afrique surtout dans un contexte économique international qui voit le ralentissement – voire l’arrêt complet – de certains pays longtemps considérés comme des locomotives de l’économie mondiale. Il y a aussi un catalyseur : un besoin urgent de se tourner vers une terre vierge qui, en termes d’opportunités d’investissements et de perspectives de croissance, fait figure d’Eldorado.

Les faits parlent d’eux-mêmes : tout juste derrière l’Asie, l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus fulgurante et les projections indiquent que d’ici à 2015, sept des dix plus fortes économies mondiales seront africaines. En faisant abstraction de la Chine, l’Asie se voit reléguée au second plan par l’Afrique même en ôtant l’Afrique du Sud de l’équation ! Les éléments ont grandement évolué comme nous le démontre la chute du niveau annuel de conflits qui de 4,8 % est passé à 2,6 %. A cela s’ajoute l’accent sur la bonne gouvernance, le cadre légal et institutionnel et l’amplification du processus démocratique.

Les nations africaines s’attellent à assurer la pérennité de leurs économies en capitalisant sur les formidables ressources du continent. Il faut dire qu’avec 30 millions de km2, 99 % des réserves mondiales de chrome, 85 % de platine, 70 % de tantale, 68 % de cobalt et 54 % de l’or mondial, l’Afrique a de quoi être sereine. Et c’est sans compter de substantiels gisements de pétrole et de gaz et les mines de diamants et de bauxite…

Le souhait de l’«African Renaissance», exprimé il y a dix ans par Nelson Mandela, s’est réalisé et a même franchi les frontières de l’expression démocratique pour prendre une forme beaucoup plus financière. Certes, les détracteurs mettront en avant le fait que l’Afrique est loin d’être une entité homogène; mais c’est peut-être justement cela qui peut constituer sa carte maîtresse ! En effet, un creuset de 54 pays aux économies différentes doit être surtout vu comme un formidable réservoir d’opportunités économiques, chaque pays présentant une panoplie de perspectives qui lui sont propres. La clé de la réussite demeurera la capacité à forger les alliances nécessaires entre les secteurs public et privé pour promouvoir l’infrastructure car c’est l’infrastructure qui assurera le commerce et les échanges de même que l’investissement étranger direct, l’emploi et par extension la croissance.

Ce formidable potentiel motive «Barclays», qui a une empreinte quasi séculaire en Afrique, à être encore plus présente sur le continent. A travers la synergie «Absa»-»Barclays» et la stratégie «One Africa» du groupe, les ambitions de devenir «The Go-To Bank» sont clairement affichées. Pour les réaliser, «Barclays» s’appuie sur une combinaison de ressources, d’expertise, de produits et de services internationaux et surtout une volonté de contribuer à l’émergence du continent tout entier.

«Barclays Maurice» aura un rôle prépondérant à jouer dans cette perspective d’expansion africaine. La stabilité économique et politique de Maurice, un savoir-faire de haut niveau dans l’offshore, une main-d’oeuvre hautement qualifiée et les traités de non-double imposition de même que notre positionnement sur la plateforme internationale à travers les blocs régionaux tels que la SADC et le COMESA font de Maurice le pont par excellence entre l’Afrique et le reste du monde.