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Pantalonnade
Lu dans un microtrottoir que l’habillement des jeunes filles est une provocation, contribuant à la hausse des cas d’abus sexuels. C’est sûr, des gamines de CPE qui sortent de l’école en uniforme, c’est de leur faute si des prédateurs les attendent. Pas celle des hommes adultes et pervers. D’ailleurs, pourquoi persiste-t-on à faire porter des jupes/robes aux filles à l’école ? Pantalon obligatoire pour tout le monde dans les établissements scolaires ! Beaucoup plus pratique, cela résoudrait le problème des jupes qui toujours raccourcissent. Mais pas de shorts, sait-on jamais, eux aussi pourraient montrer trop de chair. Si ce n’est pas un souci pour les garçons, ça le devient pour les filles. Allez comprendre… On tient à marquer davantage la différence de sexe en imposant ou préconisant pantalons aux garçons et tuniques aux filles… Mais celles-ci, on ne les veut pas trop courtes. C’est paradoxal. On pourrait bien intervertir, jupes pour garçons et pantalons pour filles, mais pas sûr que cela fasse «kilt» ! Vivement qu’on ait un uniforme vraiment uniforme. C’était ci-dessus encore un exemple où l’on blâme la victime et non l’agresseur… Par contre, quand les agresseurs sont des filles de 14-15 ans, là, on condamne les agresseurs. Tout le monde s’emballe, réclame un suivi psychologique pour la collégienne victime et de sanctionner celles qui l’ont frappée. Elles sont poursuivies pour «child ill treatment» sous le Child Protection Act. Mais, en fait, elles tombent aussi sous la protection de cette loi, qui stipule qu’un enfant est une personne de moins de 18 ans. Leur suivi psychologique à elles est au moins tout aussi important. Et on pourra leur expliquer au passage que pour se bagarrer, le pantalon c’est beaucoup plus commode !
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