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Une milice sème-t-elle la terreur dans le Sud ?

19 février 2014, 18:59

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Une milice sème-t-elle la terreur dans le Sud ?

Une série d’incidents porte à croire qu’une milice opère depuis quelques temps dans le Sud. En l’espace de six mois, plusieurs heurts impliquant un groupe d’individus ont eu lieu. Le dernier est survenu mercredi dernier, à Rose-Belle.

 
Ces individus affirment qu’ils sont le bras armé d’un groupe socioculturel fraîchement formé. Et mercredi dernier, une dizaine de voitures, qui provenaient de Bois-Chéri selon la police, ont débarqué aux Résidences Bethléem, une cité de Rose-Belle, vers 21 heures. Les occupants des véhicules auraient cherché à parler à un des habitants de ce faubourg. Certains ayant eu recours à la violence, il a fallu l’intervention de la police pour calmer les esprits. 
 
Mais il ne s’agirait pas là d’un incident isolé. D’aucuns pensent ainsi qu’une milice serait à l’œuvre dans le Sud. L’année dernière, vers le mois de septembre, un événement similaire s’était produit à la foire de Rose-Belle. Un groupe de personnes venant encore une fois de Bois-Chéri avait eu une altercation avec des marchands de foire. Et il y a un an, un autre incident avait opposé des individus du même village à des habitants de Curepipe, non loin de la municipalité de cette ville.
 
ACTIVITÉ GRANDISSANTE
 
Selon certaines sources, plusieurs membres d’une association socioculturelle baptisée «Veer Ekta» seraient à l’origine de ces heurts. Les renseignements recueillis auprès des officiers de police et des habitués du giron des groupes socioculturels soulignent une activité grandissante de cette association sur le plan national. Elle compte presque un millier de membres, et tous viennent des régions rurales du Sud, de Curepipe, de Saint-Paul et de Vacoas.
 
Il s’agirait d’anciens membres d’un autre groupe socioculturel qui auraient décidé de créer leur propre association. Même si rien ne lie les incidents de mercredi à cette association, un point commun relie les trois incidents en question : la majorité des individus impliqués viennent de la région de Bois-Chéri. Toutefois, le président de Veer Ekta n’a pu être joint pour des explications.