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La Vallée de Ferney relookée

28 août 2013, 21:22

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La Vallée de Ferney relookée

La «Mauritian Wildlife Foundation» compte réintroduire des espèces menacées et des plantes indigènes dans la Vallée de Ferney. Ce projet coûtera environ Rs 8 millions. Financé en partie par le Programme des Nations unies pour le développement, il s’étalera sur quatre ans.

 

Se promener dans la Vallée de Ferney et admirer les «gros cateau vert» (perroquets endémiques de Maurice), les pigeons des mares, les crécerelles de Maurice, les merles cuisiniers ou encore les coqs des bois… Cela risque bientôt de ne plus possible car ces espèces sont menacées. Alors qu’elles sont de moins en moins nombreuses, la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) compte les réintroduire dans la Vallée de Ferney. Ce projet, qui comprend également la réintroduction de plantes indigènes dans la vallée, coûtera environ Rs 8 millions et s’échelonnera sur quatre ans.

 

Selon Vikash Tataya, haut responsable de la MWF, il n’existe dans la nature que 800 coqs des bois, 400 pigeons des mares, 400 crécerelles de Maurice (il n’y avait que 4 crécelles en 1973), 350 merles cuisinier et environ 600 «gros cateau vert». Les pigeons des mares ont été sauvés de l’extinction dans les années 60. La population a été reconstituée à partir de neuf individus qui avaient survécu dans la nature.

 

La plupart des espèces menacées ont souffert du rétrécissement de leur habitat naturel – la forêt indigène ne couvre aujourd’hui que 3 % de l’île – de la rapacité de l’homme, mais également des rats, des mangoustes et des singes. Bon nombre, comme le merle cuisinier et le faucon crécelle, ont été victimes de l’épandage de l’insecticide DDT contre les moustiques.

 

Le «gros cateau vert» est, lui, menacé par une mystérieuse maladie transmise par des perroquets importés. En sus du dodo et de sa tortue de terre endémique, Maurice a perdu des centaines de plantes et d’oiseaux, y compris certains papillons endémiques et uniques à l’île.

 

Le projet de la MWF est financé à presque 50 % par le Programme des Nations unies pour le développement. En fait, les Nations unies décaissent en ce moment des milliards de roupies pour aider à préserver la biodiversité et encourager le développement durable.

 

Les autres organismes qui contribuent au projet de la Vallée de Ferney sont le Chester Zoo, le Durell Wildlife Conservation Trust, la branche mauricienne de la banque HSBC et le National Park and Conservation Service de l’Etat.