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Ameenah Gurib-Fakim fait un plaidoyer pour la culture
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Ameenah Gurib-Fakim fait un plaidoyer pour la culture
«La culture peut devenir génératrice de revenus et créatrice d’emplois grâce à des industries culturelles et créatrices.» Cette déclaration est signée Ameenah Gurib-Fakim. La Présidente de la République participait à l’inauguration de la galerie d’art 1,242 South-East à Mon-Trésor-Mon-Désert, jeudi 8 décembre.
Pour cela, plusieurs ingrédients doivent être réunis. À savoir, «la construction de marchés régionaux, la mise en place des politiques culturelles et des réglementations en matière fiscale, de droits d’auteur et d’infrastructures adaptées à la répétition et à la diffusion», et finalement «la mise en place de mesures de coopération entre le public et le privé».
Selon Ameenah Gurib-Fakim, «la diversité culturelle, la revalorisation des pratiques artistiques et culturelles, la création et l’innovation culturelles, les richesses immatérielles qu’on peut considérer essentielles pour la construction de l’humain doivent être au cœur du développement durable».
Pour sa part, Xavier Huberland, l’un des initiateurs du projet, explique que la création de la galerie d’art se veut un lieu de rencontre artistique à Maurice. Les promoteurs du projet, soit Chris Oorlynck et Xavier Huberland lui-même, ont alors entamé des discussions avec le Chief Executive Officer d’Omnicane, Jacques d’Unienville. «Et il a été convenu que cette galerie se situera à Mon-Trésor, soit sur les terres de la prochaine smart city», laisse entendre Xavier Huberland.
C’est l’architecte Salim Currimjee qui s’en chargera pour que le vieux bâtiment abandonné retrouve son lustre d’antan. Et pour sa première exposition, une dizaine d’artistes congolais y ont pris part. Deux d’entre eux avaient fait le déplacement.
Pourquoi le nom 1, 242 South-East ? «C’est en effet du fait qu'il y a 1, 242 miles qui séparent Maurice de la côte africaine la plus proche. Cette galerie d’art se veut donc un trait-d’union entre la culture de Maurice et le continent africain», a expliqué Xavier Huberland.
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