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France/3e journée: Paris d'Emery perd la tête à Monaco

29 août 2016, 14:38

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France/3e journée: Paris d'Emery perd la tête à Monaco

 

Le Paris SG, indigent et longtemps inoffensif, a concédé sa première défaite de la saison à Monaco (3-1), lors du choc de la 3e journée du championnat de France, dont les nouveaux leaders sont l'ASM et... Guingamp, plus petit budget du championnat (25 M EUR, comme Angers)!

Paris déboussolé

Inévitablement, les comparaisons accompagneront les pas d'Unai Emery à la tête de l'équipe parisienne, qui reste sur deux quadruplés domestiques avec Laurent Blanc. La saison passée, le PSG avait perdu pour la première fois à la 28e journée, à Lyon (2-0), avant que l'ASM n'inflige un autre revers (2-0), au Parc cette fois, lors de la 31e journée.

Et alors qu'on se demandait si Paris n'allait pas rééditer sa performance tonitruante (3-0) de la 4e journée, à Louis II, il y un an presque jour pour jour, c'est au contraire le scénario de sa défaite au match retour qui s'est répété. Pour le grand bonheur et au grand mérite de l'ASM, qui a ouvert le score par Joao Moutinho (13e) et l'a doublé sur penalty par Fabinho (45+2) après une faute de David Luiz, auteur d'une piètre performance. 

Sanctionné, le Brésilien a été remplacé en seconde période par Thomas Meunier et c'est Serge Aurier qui a glissé dans l'axe. L'Ivoirien a eu le malheur de marquer contre son camp (80e) après qu'Edinson Cavani eut réduit l'écart de la tête (63e). Marquinhos, sur le banc, sait que son heure est proche pour verrouiller la charnière avec Thiago Silva, lorsque le capitaine sera rétabli (hanche). 

Plus que le résultat, logique, et le recul à la 3e place, c'est le contenu ou plutôt le manque de contenu qui interpelle côté parisien, où malgré la titularisation de Marco Verratti (en remplacement de Javier Pastore forfait), les joueurs ont paru souvent perdus sur le terrain et ont souvent couru dans le vide. Signe que le changement tactique d'Unai Emery a du mal à être assimilé.

Côté Monégasque, après la qualification en Ligue des champions, le mois d'août se termine en beauté, avec une première place à la clé, ex aequo avec Guingamp (7 pts). Une performance qui porte la griffe de Leonardo Jardim qui a gagné sur ce match son duel tactique face à Unai Emery

Bordeaux retrouve Carrasso mais perd Toulalan

Dans l'après-midi, Bordeaux s'est relancé aux dépens de Nantes (1-0), une semaine après la correction reçue à Toulouse (4-1). Si L'Uruguayen Diego Rolan a offert le succès des Girondins à la demi-heure de jeu (31e), reprenant le centre d'un Jérémy Ménez plutôt en jambes, le reste du travail a été assuré par Cédric Carrasso.

Le gardien, qui n'avait plus joué en match officiel depuis le 23 janvier et une rupture des ligaments croisés du genou gauche, a donné raison à Jocelyn Gourvennec, qui l'a préféré à Jérôme Prior. Ce dernier, désigné titulaire en ce début de saison, a payé les six buts encaissés après deux journées et il a vu son concurrent briller plusieurs fois pour empêcher une égalisation nantaise.

Si les Girondins remontent à la 7e place avec ce deuxième succès à domicile, la mauvaise nouvelle du jour a été la sortie sur blessure de Jérémy Toulalan, en tout début de seconde période, touché derrière la cuisse droite.

Interrogé en zone mixte, le milieu de terrain a estimé que quatre semaines de convalescence pourraient être nécessaires avant de revenir à la compétition.

La «Dupraz» du jour: «c'était une purge»

«Franchement. Je défend la Ligue 1 mais c'était une purge. L'analytique du football: contrôle-passe, c'était déjà trop. Après le contrôle, c'était déjà mort. On ne peut pas jouer ainsi. Ce n'est pas possible.» Le constat de Pascal Dupraz, au sortir du mièvre match entre Saint-Etienne et Toulouse (0-0), était sans appel. 

Si le résultat nul maintient le TFC (8e) et les Verts (9e) dans la première partie du classement, l'entraîneur toulousain ne s'en est pas contenté et a même fait un singulier mea culpa: «C'est la faute du coach. Il me faut m'améliorer. Je n'ai pas d'autres raisons à avancer. La chaleur n'a rien à voir. Quand il fera froid, on dira qu'il fait froid. Il faut cesser de se chercher des excuses.»