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La date du retour de Me Trilochun connue aujourd’hui

26 août 2016, 08:05

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La date du retour de Me  Trilochun connue aujourd’hui

 

Il y aura des «surprises» au retour de Kailash Trilochun à Maurice. C’est ce qu’a déclaré Me Rama Valayden (photo), hier, jeudi 25 août, après une rencontre avec des enquêteurs du Central Criminal Investigation Department menés par l’assistant commissaire de police Devanand Reekoye. Il a informé la presse qu’il assure désormais la défense de l’avocat. Ce dernier a été incriminé par Désiré Candahoo comme étant le commanditaire de l’agression du Chairman de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) en mai.

Selon Rama Valayden, Me Trilochun serait prêt à fournir un «detailed alibi» qui le «disculpera» dans cette affaire. L’homme de loi a demandé à la police que le retour de son client se passe sans anicroche et que les proches de celui-ci n’aient pas de problèmes.

Il a également remis un document de trois pages aux enquêteurs de l’ACP Reekoye portant sur des pistes à explorer dans cette affaire. Un document réalisé après une enquête menée par son équipe. Après les allégations par Désiré Candahoo, Rama Valayden dit regretter qu’il y ait eu un amalgame entre les honoraires de Rs 19 millions qu’a payés l’ICTA à Me Trilochun et l’agression du président du conseil d’administration. De faire ressortir que le suspect a affirmé qu’il n’a jamais rencontré Kailash Trilochun, souligne-t-il. Du coup, l’avocat souhaite «refaire la virginité de la robe noire» de son client.

Par ailleurs, affirme-t-il, même si ce dernier affiche sa couleur politique, il n’a jamais participé à un quelconque comité central du MSM. En effet, le suspect a affirmé que son intermédiaire avait rencontré Me Trilochun à l’issue d’une de ces réunions. Mais cela peut être facilement vérifié dans le procès-verbal, fait valoir Me Rama Valayden.

Du reste, l’avocat a fait une requête à la police pour que cette affaire soit référée au bureau du Directeur des poursuites publiques après l’enquête. Et pour que son client ne fasse pas l’objet d’une accusation provisoire dès le départ.