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Ramgoolam: «Quel traitement sera accordé à Trilochun à sa descente d'avion ?»

22 août 2016, 18:04

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Ramgoolam: «Quel traitement sera accordé à Trilochun à sa descente d'avion ?»

«Trilochun a été accusé en ce qu'il s'agit de l'agression de Bhanoodutt Beeharree.» Navin Ramgoolam s’en est pris à Kailash Trilochun au cours d’une conférence de presse, au square Guy Rozemont, le lundi 22 août. L’avocat, beau-frère du ministre Bodha, qui fait face à une polémique en raison des Rs 19 millions qu’il a touchées dans le procès Emtel vs ICTA, a été incriminé dans l’affaire de l'agression de Bhanoodutt Beeharree, le Chairman de l’ICTA. Selon le suspect Désiré Candahoo, l'avocat aurait été le commanditaire présumé de cette agression. Si pour l'heure Me Trilochun se trouve à Cape Town, en Afrique du Sud, le CCID souhaiterait l'interroger à ce sujet à son retour au pays. Au leader du Parti travailliste (PTr) de se demander : «Quel traitement sera accordé à Trilochun à sa descente d’avion ?»

Navin Ramgoolam avance aussi que pendant la campagne électorale, Kailash Trilochun aurait bénéficié de quatre à cinq voitures remplies de «tapeurs». Et de se demande pourquoi l'avocat est toujours le Chairman de la Financial Intelligence Unit. «Il aurait fallu le retirer», estime Navin Ramgoolam.

L'ancien Premier ministre a également pris pour cible Showkutally Soodhun qui est retourné à Maurice de l'Arabie saoudite, le 3 août, en jet privé. Alors que lors d'un congrès à St-Pierre le 5 août, Navin Ramgoolam avait exprimé ses réserves quant aux valises du vice-Premier ministre, ce dernier avait répliqué le 14 août que les images des caméras de surveillance de l’aéroport prouveraient qu'il n'avait qu'une valise et un bagage à main. Ce lundi 22 août, le leader du PTr a lancé : «Est-ce que les 437 caméras étaient éteintes quand il est rentré à Maurice ?» Il est d'avis qu'il faut visionner les images de ces caméras. «C'est un scandale majeur dans le pays.» Le PTr compte-t-il partir seul aux prochaines élections ? A cette question de la presse, le leader a répondu par l'affirmative.