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«À Rodrigues, il est facile de repérer des plants de gandia dans les vallées»

22 juillet 2016, 20:52

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«À Rodrigues, il est facile de repérer des plants de gandia dans les vallées»

Il est arrivé à Rodrigues il y a deux semaines. Rajcoomar Seebah, assistant commissaire de police, comptant 30 ans d’expérience dans les forces de l’ordre, est à Rodrigues pour une année.

Quelles sont vos priorités pour cette année ?

Je travaille avec 600 personnes affectées à différents postes de police. Toutes les semaines, je rencontre les responsables de ces postes. Dans un premier temps, il s’agira d’assurer la continuité, après le travail entrepris par mon prédécesseur, de continuer à mettre en œuvre le plan d’action de la police, c’est-à-dire d’améliorer la qualité de vie des citoyens, de réduire le nombre d’accidents, de redynamiser les techniques d’intervention et de combattre la drogue.

En ce moment, on essaie de voir comment redynamiser le service des «certificats de moralité». En ce qui concerne les techniques d’intervention et d’actions, ainsi que la lutte contre la drogue, une équipe de six personnes de l’ADSU de Maurice est désormais postée en permanence à Rodrigues. Et depuis l’arrivée de cette équipe, plusieurs opérations ont été une réussite.

Quelle est la situation en ce qui concerne la drogue à Rodrigues ?

Vu la topographie de Rodrigues, il est facile de repérer des plants de gandia dans les vallées. À ce jour, nos opérations ont permis de déraciner des plants à droite et à gauche, mais il n’y a pas de véritable plantation. Nous avons déraciné des plants de 8 à 25 centimètres et il y a eu plusieurs arrestations.

Qu’en est-il du nombre d’accidents ? On constate une hausse du nombre de véhicules à Rodrigues.

Oui, c’est le cas. À chaque arrivée du bateau à Rodrigues, on voit débarquer cinq à six véhicules. Actuellement nous travaillons beaucoup sur la sensibilisation, car nos routes à Rodrigues, sont très différentes de celles de Maurice. Donc il est important de sensibiliser la population, surtout les motocyclistes car ils sont les plus vulnérables. Nous effectuons aussi des alcootests, et c’est particulièrement le vendredi soir, le samedi matin et le dimanche matin que des gens sont testés positifs.