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Roland-Garros sous la pluie: environ 2 millions d'euros de manque à gagner

31 mai 2016, 08:27

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Roland-Garros sous la pluie: environ 2 millions d'euros de manque à gagner

 

L'annulation de tous les matches lundi à Roland-Garros représente un manque à gagner "de l'ordre de 2 millions d'euros", a affirmé le directeur du tournoi Guy Forget en conférence de presse.

«C'est de l'ordre de 2 millions d'euros. Mais c'est quelque chose de secondaire aujourd'hui, parce que nous dégageons des bénéfices suffisants pour les absorber plus tard», a affirmé l'ancien joueur et capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis.

«Aujourd'hui, la nécessité c'est d'avoir un toit, mais pour que les choses bougent en France, il faut vraiment qu'il y ait une prise de conscience», a souligné Forget, qui s'est mis en scène dans une vidéo humoristique avec l'Américain John McEnroe pour faire du lobbying.

Les trois autres levées du Grand Chelem sont équipées d'un toit. Wimbledon en dispose depuis 2009, l'Open d'Australie en compte trois et l'US Open inaugurera le sien lors de la prochaine édition (29 août-11 septembre).

Mais à Paris, l'équipement ne sera posé au mieux qu'en 2020, en raison des recours de riverains et de défenseurs du patrimoine qui bloquent l'extension du site de la Porte-d'Auteuil. Ces derniers s'opposent à la construction d'un court semi-enterré de 5000 places dans les serres d'Auteuil, un site naturel et historique doublement protégé. Tout est suspendu à une décision de justice en décembre.

«Ça suffit les petites querelles. Aujourd'hui on a envie d'avancer. Les gens qui viennent sont prêts à payer cher pour voir des matches et ne font pas de politique. Là, ils sont repartis, ils n'ont rien vu. C'est vraiment frustrant. Imaginez que cela se passe demain (mardi) encore... On ne peut pas continuer comme ça», s'est insurgé Forget.

Pourquoi ne pas construire le toit en priorité à défaut de pouvoir étendre le site? «Il s'agit de la dernière pièce du puzzle, on doit d'abord détruire un certain nombre de choses et changer la structure du Central, répond Forget. Il nous faut d'abord des espaces plus grands, plus confortables. Aujourd'hui, quand il pleut, on est au bord de l'explosion dans tous les secteurs. »