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Le futur président de l’EOC est un ancien magistrat

1 mai 2016, 09:23

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Le futur président de l’EOC est un ancien magistrat

 

Qui remplacera Brian Glover ? Le gouvernement se garde bien, pour le moment, de révéler les noms des quatre membres de l’Equal Opportunities Commission (EOC) qui ont été cités pour occuper le fauteuil de président…

Toujours est-il que, selon nos informations, c’est un ancien magistrat qui devrait endosser ce costume. À samedi soir en tout cas, les langues avaient du mal à se délier et le secret était toujours bien gardé. 

Parmi les autres membres de la commission qui y siégeront, il y aurait, en outre, une avocate, un autre candidat qui évolue au sein du monde juridique. Quant au quatrième «partant» – celui-là même qui a provoqué la colère de Paul Bérenger – le mystère plane. Il s’agirait, selon le chef de file du MMM, qui refuse de divulguer son nom, d’un activiste politique, qui serait également le président d’un comité régional du MSM.

En attendant de connaître l’heureux élu, l’article 27-1(c)de l’Equal Opportunities Act de 2008 stipule que les membres de la commission sont nommés par la présidente de la République, suivant les directives du Premier ministre, qui doit consulter le leader de l’opposition avant de prendre une décision définitive.

Les réactions

Par ailleurs, les Bleus ne verraient pas d’un très bon œil la révocation de Brian Glover. «S’il est vrai qu’il a été ‘chassé’ de cette manière, nous sommes totalement contre !» lâche un membre du PMSD. Et d’ajouter que, dans un pays moderne, «ce n’est pas comme cela que les choses devraient se passer». Il nous revient, par ailleurs, que le leader, Xavier Duval, n’aurait pas non plus «apprécié cette façon de faire».

Chose que Paul Bérenger, lui, a été prompt à dénoncer, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, samedi. «Il y a une grossièreté dans la façon d’agir du gouvernement. Ils ont demandé à Brian Glover de rester et là, ils nomment quelqu’un d’autre !» Pour le leader du MMM, «il ne faut pas qu’il y ait de la politisation à ce niveau et c’est le cas pour un des quatre noms proposés. J’ai donc objecté».

Brian Glover, lui aussi, condamne la manière de faire du gouvernement. «Moi je trouve ça choquant, parce que ce n’est pas une manière de faire. Quand je pense qu’on dérange les gens chez eux à 22 h 30 pour leur faire part d’une révocation, en sus de cela avec une assistance de la police, toutes sirènes dehors, on n’est plus dans un État de droit. Je pense que toutes les paroles qui ont pu être dites par le PM et ses acolytes, c’est de la foutaise. Si aujourd’hui le peuple ne se rend pas compte du fait qu’on a placé un gouvernement dictatorial au pouvoir, il ne s’en rendra jamais compte !»