Bramer Asset Management: des victimes lancent un ultimatum au comité de soutien

5 juillet 2015

5 juillet 2015, 10:56

Commentaire(s)

10:56

Commentaire(s)

Par

Partager cet article

Bramer Asset Management: des victimes lancent un ultimatum au comité de soutien

Ils donnent 15 jours au comité de soutien de la Bramer Asset Management (BAM) pour trouver une solution à leur priblème. Si d’ici là aucune décision n’est prise, les clients victimes de cette ﬁliale du Groupe BAI se mobiliseront pour une action d’envergure. Ils se sont réunis hier, samedi 4 juillet, au Centre social Marie Reine de la Paix pour passer en revue les derniers développements. Selon eux, deux mois se sont écoulés depuis la dernière réunion du comité de soutien et rien n’a été fait de concret.

Les victimes ont dénoncé la manière de faire du gouvernement au sujet des paiements relatifs à l’affaire BAI. Ceux qui ont investi moins de Rs 500 000 dans la BAM seront remboursés, le 31 juillet, mais les sommes investies seront sujettes à une déduction de 15 % à 20%. Les autres clients bénéﬁcieront, eux, de l’émission de debentures dot ils obtiendront le reboursement par tranches sur une période de cinq ans.

La principale source d’inquiétude

Cette déduction de 15 % à 20 % a été la principale source d’inquiétude, hier. Les investisseurs ont fait valoir qu’elle n’était pas une condition qui avait été débattue lors des rencontres du comité de soutien avec un ministre.

Les clients de la BAM, qui ont pris la parole tour à tour, ont fait état de discriminations subies de la part du gouvernement, comparativement aux autres victimes de la BAI. Ils ont fait ressortir qu’ils ont, eux aussi investi dans des placements sûrs.

Salim Muthy, travailleur social et un de leurs porte-parole, a pour sa part, réclamé que les politiciens qui ont bénéﬁcié de l’argent de Dawood Rawat fassent amende honorable. «Je demande au Premier ministre qui a eu Rs 250 000 et à Paul Bérenger qui a eu un chèque de Rs 10 millions de retourner cet argent pour soulager des familles dans la peine», a-t-il lancé.