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Demande d’extradition: dernier recours «désespéré» de Nandanee Soornack

28 mai 2015, 08:25

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Demande d’extradition: dernier recours «désespéré» de Nandanee Soornack
Devant le soutien accordé par les autorités italiennes à Maurice, l’étau se resserre autour de Nandanee Soornack. Dans une tentative de contester son extradition, la femme d’affaires, par le biais de ses hommes de loi, pourrait se baser sur la charte internationale des droits de l’homme. C’est ce qu’indique à l’express une source proche du gouvernement.
 
Du côté de l’hôtel du gouvernement, on laisse entendre qu’il s’agit là de la dernière carte de l’amie de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam. Ce, après que le chef inspecteur Dawoodharry et l’inspecteur Goinden du Central Criminal Investigation Department, en mission dans la péninsule transalpine depuis ce samedi 23 mai, ont pu convaincre les hautes instances judiciaires italiennes d’extrader Nandanee Soornack.

Garantie que ses droits seront respectés

Cette dernière soutient qu’elle ne bénéficiera pas d’un procès «juste» et «équitable» si elle rentre au pays. Elle en a d’ailleurs fait part aux autorités italiennes. Toutefois, l’État mauricien leur a donné la garantie par écrit que les droits de Nandanee Soornack seront respectés.
 
Sollicité par l’express, Me Jean-Claude Bibi est, lui aussi, d’avis que «c’est un dernier recours désespéré  de Soornack». D’expliquer que la charte internationale des droits de l’homme n’est pas un texte de loi, mais des principes avec une dimension philosophique par rapport aux droits humains. La femme d’affaires ne peut, de fait, se baser dessus pour préparer sa riposte.
 
Dans la foulée, Me Bibi souligne que la femme d’affaires dit craindre que son procès ne soit pas équitable. Selon lui, ce n’est pas un «argument valable». Surtout que Maurice est signataire de plusieurs traités internationaux. En sus d’être reconnu comme une démocratie digne de ce nom sur le plan international.