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Affaire BAI: la «menace» du patron

25 avril 2015, 09:04

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Affaire BAI: la «menace» du patron

 

Dans une lettre ouverte, transmise hier, lundi 27 avril par un représentant de la BAI, Dawood Rawat s’est montré menaçant envers ceux qui l’accablent. Il indique qu’il fait l’objet d’attaques violentes mettant en cause son honneur. «Je conteste formellement avoir commis les faits décrits par ceux qui me diffament et je veillerai à ce que ces atteintes à ma probité soient durement sanctionnées par la justice

 

Dawood Rawat souligne aussi que devant la violence des propos à son égard et les excès de discours qui le visent, il craint que les conditions d’une audition garantissant le respect de ses droits ne soient pas réunies sur le territoire mauricien. «Toutefois je veux m’expliquer.Je démontrerai qu’aucun fait délictuel ne peut m’être imputé et l’absence de convention d’entraide entre Maurice et la France ne fait pas obstacle à l’envoi par les autorités judiciaires d’une commission rogatoire internationale qui sera exécutée par les magistrats français.»

 

Ci-dessous la lettre du grand patron du groupe BAI, Dawood Rawat.

 

Depuis plusieurs semaines, je suis l’objet d’attaques particulièrement violentes qui mettent en cause ma probité et mon honneur. Ces attaques font état de délits qu’il m’est reproché d’avoir commis. Je conteste formellement avoir commis les faits décrits par ceux qui me diffament et je veillerai à ce que ces atteintes à ma probité soient durement sanctionnées par la justice.

Une enquête est actuellement diligentée au sujet de ces «délits». Un mandat d'arrêt aurait été délivré contre moi. Je veux m’expliquer et démontrer à la justice que ces reproches ne reposent sur aucun élément et que je suis totalement innocent. La violence des propos à mon égard, les excès des discours qui me visent me laissent craindre que les conditions d’une audition garantissant le respect de mes droits ne sont pas réunies aujourd’hui sur le territoire de la République de Maurice. Mes avocats, à Maurice comme en France, partagent cette crainte.

Toutefois, je veux m’expliquer. Il existe un moyen simple: les autorités judiciaires mauriciennes peuvent adresser une commission rogatoire internationale aux autorités judiciaires françaises et je répondrai à toutes les questions qui me seront posées. Je démontrerai qu’aucun fait délictuel ne peut m’être imputé.

L’absence de convention d’entraide liant la République Française et la République de Maurice ne fait pas obstacle à l'envoi par les autorités judiciaires mauriciennes d'une commission rogatoire internationale qui sera exécutée par les magistrats français. Il suffit de viser le principe de réciprocité et les juges des deux pays coopèreront.

J’attends avec impatience de savoir ce qui m'est vraiment reproché et surtout d'apporter toutes les explications qui démontreront que ces accusations sont fausses, infondées et fabriquées.

 

Dawood Rawat

27 avril 2015