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Révoqué par Roshi Bhadain: «Les problèmes de la BAI ne sont pas les nôtres», dit Tim Taylor
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Révoqué par Roshi Bhadain: «Les problèmes de la BAI ne sont pas les nôtres», dit Tim Taylor
«Les autres membres sont comme moi, très surpris par l’annonce du ministre. On ne comprend pas en quoi l’affaire BAI nous concerne.» L’ancien président du Comité national sur la bonne gouvernance, Tim Taylor, se dit dans le flou. En effet, après l’éclatement de l’affaire BAI, six membres du comité et lui le président ont été révoqués sur ordre du ministre Roshi Bhadain. Une sanction que l’ex-président dit ne pas comprendre car, selon lui, les membres et lui ne sont en rien concernés par l’affaire BAI.
Répercussions négatives
«Les problèmes de la BAI ne sont pas les nôtres, ce sont ceux des régulateurs, des enquêteurs, nous ne sommes ni l’un ni l’autre, je ne vois pas où notre responsabilité est engagée», affirme Tim Taylor. Cette sanction qu’il qualifie «d’injuste» a des répercussions négatives, dit-il, dans la tête des gens. «J’ai écouté la conférence de presse de M. Bhadain, il annonce le renvoi des responsables de la Financial Service Commission (FSC) et du Financial Reporting Council (FRC) et, dans la phrase suivante, il révoque notre board. Dans la tête des gens, l’amalgame est tentant.»
Commentant la saga BAI, l’ex-président soutient que toute cette affaire a terni l’image de marque du pays. «Il suffit de lire la presse étrangère. Il faut bien comprendre une chose : lorsqu’un pays se positionne comme un centre financier, son bien le plus précieux est long et difficile à bâtir. Maurice en a une de solide, et on peut se permettre de petits pépins de temps en temps. Le problème, c’est que cette affaire est un gros pépin, il y aura un prix à payer, c’est certain», poursuit-il.
Le pays va payer le prix de l’affaire BAI
En ce qui concerne la tâche des régulateurs dans toute cette affaire, Tim Taylor soutien qu’elle ne s’avère pas si facile. Selon lui, «la proximité entre Dawood Rawat et l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam leur a compliqué la vie». Il a ajouté que «même s’ils n’avaient pas de pressions politiques, cette proximité, parce qu’elle était affichée et connue de tous, a rendu la tâche des régulateurs plus ardue… »
Lire l’intégralité de l’interview de l’express dimanche
Tim Taylor: «Je ne me sens coupable de rien»
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