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1er avril: à la pêche aux poissons

1 avril 2015, 20:23

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1er avril: à la pêche aux poissons

En matière de poisson d’avril, les internautes ont été servis cette année. Des petits, des gros, des rigolos, des loufoques, il y en avait pour tous les goûts. Belle prestation par exemple de 20minutes.fr, qui titre : «Indonésie: la police brûle trois tonnes de cannabis et drogue toute une ville».

 

Un poisson d’avril plutôt drôle, mais pas si éloigné de la réalité : il y a quelques années, un reporter tentait désespérément de faire son travail devant un champ de cannabis en train d’être brûlé par les forces de l’ordre. En vain.

 

D’autres ont choisi de faire dans le pas drôle cette année. Comme le Gorafi, site d’informations fausses et satiriques. Pour marquer le coup, il a publié un article pas drôle, contrairement à ses habitudes. Il est d’ailleurs intitulé «C’est pas drôle». Quelques extraits : «La guerre, la famine, les inégalités, c’est pas drôle. Les oppressions, les exclusions, les discriminations, c’est pas drôle. Le chômage, la pauvreté, c’est pas drôle. Le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie c’est pas drôle…»

 

France Info révèle de son côté que les chercheurs du CERN ont réussi à prouver l’existence de «la Force de Star Wars» grâce à un «grand collisionneur de hadons». Poisson d’avril pas très crédible, mais le journaliste se targue quand même d’avoir pondu «l’un des plus réussis de la journée». Certainement pas le plus modeste.

 

Autre habitué des poissons d’avril, le géant Google n’a pas dérogé à la tradition. Après avoir permis aux internautes de jouer au jeu vidéo Zelda en utilisant Google Maps, la compagnie remet le couvert. Cette fois, c’est le légendaire Pac-Man qu’on peut incarner dans les rues de Paris, New York ou Londres.

 

Plus près de nous, c’est sur Facebook qu’on a vu le plus d’activités poissonesques. Le plus drôle reste sans doute celui d’un certain activiste social, qui a publié une photo de lui brandissant une kalachnikov. L’arme fait tellement vraie qu’il est difficile de deviner au premier coup d’œil qu’il s’agit d’une blague.

 

Mais le clou est le petit commentaire qui accompagne la photo, dans lequel ce farceur assure qu’il est «absolument convaincu que tout homme, femme et enfant devrait apprendre» à utiliser cette arme. Du grand art !