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Bernard Vivian Veerasamy, la qualité assurée

20 mars 2015, 17:37

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Bernard Vivian Veerasamy, la qualité assurée

 

Comment améliorer la compétitivité et la rentabilité ? Et maximiser la communication, la collaboration et la visibilité des entreprises? Ce sont les questions qui animent son quotidien au sein de Singletrack Systems. «À travers le Singletrack Edge, nous avons conçu une plate-forme de gestion de la relation clientèledotée de multiples fonctionnalités dans le secteurfinancier. Celles-ci ont pour objectif d’assister les firmes à plusieurs niveaux, notamment dans leurs stratégies commerciales afin de maximiser leur rentabilité», explique Bernard Vivian Veerasamy.

 

 

Cela fait deux ans que ce Mauricien de 34 ans, originaire de Forest-Side, à Curepipe, a rejoint l’entreprise britannique. Selon le jeune homme qui vit à Londres depuis 2002, cette plate-forme est un outil couramment utilisé par des courtiers, les banques d’investissement et les prestataires de recherche indépendants entre autres.

 

 

Quant à ses spécificités, elles incluent la gestion du processus de contact avec la clientèle et d’activités pour celle-ci tels que les appels, les rencontres et les roadshows, la collaboration interdépartementale pour la productivité, l’alignement des ressources internes, l’interaction avec les investisseurs ainsi que les «corporates». Sa profession marque également le croisement de deux intérêts qu’il a développé depuis sa jeunesse – l’assurance qualité et l’informatique.

 

Ses débuts

 

Après ses études au collège St-Joseph en l’an 2000, Bernard Vivian Veerasamy prend de l’emploi comme technicien en assurance qualité au sein de la New Island Clothing. Après un passage dans l’enseignement aux collèges du St-Esprit et St-Nicolas respectivement, le Mauricien cultive sa passion pour la technologie informatique. Ainsi, tout en enseignant, il suit une formation à distance affiliée avec la British Computer Society.

 

Une dizaine d’applications par jour

 

Bernard Vivian Veerasamy obtient un diplôme après une année et un autre un an plus tard. C’est en 2002 qu’il met le cap sur l’Angleterre pour poursuivre ses études en informatique. «C’était difficile de s’adapter à ce nouvel environnement. Je suis arrivé en plein hiver et m’adapter à ce changement climatique était très dur», se souvient-il. Les accents britanniques, la quête d’un emploi à temps partiel et la localisation à travers le réseau des métros constituent les quelques difficultés qu’il rencontre à son arrivée.

 

Son degré en multimédia en poche, Bernard Vivian Veerasamy déménage dans le centre de Londres. Il entame ensuite une maitrise en Information Technology with Security à l’Université de Greenwich à Londres. À la complétion de ce programme en 2008, le Mauricien se met à la recherche d’un emploi mais se heurte à plusieurs difficultés: «C’était difficile de trouver quelque chose, surtout quand vous êtes un migrant et qu’il y a pas mal de restrictions sur le visa de travail. Je ne faisais pas moins d’une dizaine d’applications par jour».

 

Viser plus haut

 

Ce n’est qu’en 2012, que notre interlocuteur rejoint Singletrack, firme qui existe depuis 2009. Actuellement, il dirige une équipe de cinq «testeurs» composée de trois effectifs à Londres et deux en Ukraine avec lesquels il développe et exécute des essais et teste de nouvelles fonctionnalités au niveau du service proposé. «Travailler avec les systèmes bancaires peut s’avérer stressant car les analystes financiers ont toujours des exigences. Ils sont en constante évolution. Ces exigences et changements peuvent surgir le matin à l’ouverture de la bourse et le client s’attend à avoir le produit final avant la fin de la journée, sans la moindre interruption dans son système de travail. Nous travaillons avec ces contraintes afin de minimiser au maximum toute marge d’erreur», explique-t-il.

 

Par ailleurs, en dépit de tous ces défis à relever, Bernard Vivian Veerasamy reste motivé. «Je suis vu comme un perfectionniste mais je pense que c’est une exigence quand vous êtes un testeur de logiciels. J’ai un sentiment d’accomplissement quand je lis la satisfaction sur le visage de nos clients», soutient-il.

 

Ses objectifs: acquérir plus de qualifications professionnelles et devenir directeur en assurance qualité. «Il faut toujours viser plus haut. Au cas contraire, cela devient routinier et banal. Il n’y a rien de pire que de regarder en arrière et d’avoir des regrets», poursuit-il.

 

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